Une femme de 52 ans a été interpellée ce mardi après-midi à la maison d’arrêt de Montauban pour avoir remis des produits stupéfiants à son fils incarcéré. Les faits, survenus lors d’une visite au parloir, ont conduit à la saisie de 99 grammes de résine de cannabis et à l’ouverture d’une procédure judiciaire.
Les faits
Vers 16h35, les policiers ont été appelés par les surveillants de la maison d’arrêt de Montauban. Un détenu avait été surpris en possession d’une quantité importante de résine de cannabis, estimée à 99 grammes. Les investigations ont rapidement permis de remonter à la source de ces stupéfiants : la mère du détenu, venue lui rendre visite au parloir.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la quinquagénaire aurait profité de cette visite pour lui remettre discrètement les produits illicites. Les agents pénitentiaires ont rapidement intercepté le détenu et saisi la drogue. La mère, immédiatement identifiée comme la personne ayant introduit les stupéfiants, a été interpellée.
Une reconnaissance immédiate des faits
Confrontée aux preuves, la mise en cause a reconnu les faits lors de son audition. Elle a admis avoir remis les stupéfiants à son fils et a accepté sans réserve la destruction des produits saisis.
Suite judiciaire
La femme a été convoquée à une Comparaison sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité (CRPC), également appelée « plaider-coupable », prévue le 7 octobre 2025. Cette procédure, souvent utilisée pour les infractions flagrantes et reconnues, permettra de déterminer les sanctions appropriées. En parallèle, les 99 grammes de résine de cannabis ont été détruits, conformément à la réglementation en vigueur.
Une affaire qui relance le débat sur la sécurité en milieu carcéral
Cet incident met une nouvelle fois en lumière les défis liés à la sécurité dans les établissements pénitentiaires. Malgré les contrôles stricts aux entrées, l’introduction de produits illicites reste un problème récurrent, souvent facilité par des visites extérieures.
Cette affaire rappelle également l’importance de la prévention et de la sensibilisation des proches de détenus aux conséquences graves de tels actes, tant sur le plan légal que sur leur impact dans le milieu carcéral.
À suivre : le verdict de la CRPC prévu pour octobre 2025.
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