Une inquiétante nouvelle frappe le secteur porcin de Tarn-et-Garonne, alors qu’un foyer de la maladie d’Aujeszky a été confirmé dans un élevage du nord-ouest du département, comme l’a annoncé la préfecture dans un communiqué de presse hier soir.
Bien que notre pays soit désigné officiellement comme étant « indemne d’Aujeszky », le virus persiste toutefois dans la population des sangliers sauvages. La maladie virale et hautement contagieuse, touche les suidés domestiques et sauvages, entraînant des conséquences sévères sur la santé des animaux et une mort inéluctable en 2 à 3 jours. Elle n’est pas transmissible à l’homme.
Une maladie aux conséquences graves pour l’éleveur, qui se traduiront par la perte de son cheptel et, par conséquent, de sa production.
Les autres espèces pouvant être en contact avec des suidés, telles que chiens, chats, bovins, caprins, ovins et équins, peuvent également être affectées.
Les acteurs de la filière porcine sont appelés à la vigilance, avec une insistance particulière sur l’application stricte des mesures de biosécurité. Ceci vise à empêcher l’entrée du virus dans les élevages, que ce soit par la faune sauvage ou les activités humaines, et à prévenir sa propagation entre élevages.
Avec environ 60 élevages familiaux, principalement de taille modeste, la filière porcine locale joue un rôle essentiel dans l’économie de la région.
Il est important de souligner que la consommation de viande de porc ne présente aucun risque pour l’homme. Néanmoins, les autorités appellent à une coopération étroite et rapide pour endiguer la propagation de la maladie dans la région.
Crédit photo :Image de Freepik