La ville de Montauban a annoncé des ajustements à son système d’endiguement, dans le cadre d’une nouvelle réglementation concernant les ouvrages classés. Une étude de danger, réalisée par un cabinet extérieur agréé, a identifié des points nécessitant des améliorations techniques. Ces ajustements s’inscrivent dans une démarche de renforcement de la sécurité face aux risques d’inondation.
Des buses à conforter et des berges sensiblement érodées
Le Grand Montauban a lancé une étude de danger pour son système d’endiguement du Tarn, conformément à une nouvelle réglementation sur les ouvrages classés. Cette étude, réalisée par un cabinet extérieur agréé, a mis en évidence deux points critiques :
- Les buses d’évacuation des eaux pluviales, situées sous les digues, doivent être confortées.
- Les berges du Tarn et du Tescou ont subi une érosion significative.
Comme le précise le communiqué officiel :
« Cette étude fait notamment ressortir que toutes les buses d’évacuation des eaux pluviales situées sous les digues doivent être confortées et que les berges du Tarn et du Tescou se sont sensiblement érodées. »
Ces constats ont conduit la Collectivité à revoir son Plan communal de sauvegarde et à ajuster ses procédures d’alerte.
Un système d’endiguement entretenu chaque année
Montauban dispose d’un système d’endiguement mis en place dès 2001, avec des travaux achevés en 2005 pour le quartier de Sapiac et en 2010 pour Villebourbon. Ce système comprend des murs anti-crues, des digues, des vannes et des clapets, qui sont régulièrement entretenus. Chaque année, ces ouvrages font l’objet de deux contrôles techniques, avec un budget d’entretien annuel compris entre 80 000 et 100 000 euros.
Le communiqué souligne :
« Depuis, et ce chaque année, les ouvrages réalisés (des murs anti-crue aux digues, en passant par les vannes et autres clapets) ont été contrôlés deux fois par an et entretenus selon les besoins. »
L’entretien est assuré en collaboration avec des experts externes, tels que des gestionnaires d’ouvrages et des contrôleurs techniques, qui vérifient notamment le fonctionnement des portes anti-crues, des clapets et des vannes, ainsi que la stabilité des structures.
Abaissement du seuil d’alerte : une mesure provisoire
Face aux conclusions de l’étude, la Collectivité a décidé d’abaisser le seuil d’alerte de la population à 7,20 mètres (contre 9,50 mètres auparavant). Cette mesure, qualifiée de provisoire, vise à anticiper les risques tout en attendant la mise en œuvre d’un programme de travaux plus complet, déjà partiellement intégré dans le plan pluriannuel d’investissement.
Le communiqué indique :
« Parmi les mesures prises, l’obligation d’alerte de la population est établie à une montée des eaux à 7,20 m (et non plus 9,50 m). Cette décision est provisoire dans l’attente d’un programme de travaux qui a déjà été partiellement intégré dans le plan pluriannuel d’investissement. »
La ville de Montauban a pris des mesures pour adapter son système d’endiguement aux conclusions de l’étude de danger et aux exigences de la nouvelle réglementation. En abaissant le seuil d’alerte et en prévoyant des travaux de confortement des buses et de stabilisation des berges, la ville vise à renforcer la protection des personnes et des biens face aux risques d’inondation. Ces ajustements s’inscrivent dans une démarche de prévention et de conformité aux normes en vigueur.
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