Les habitants du quartier d’Issanchou, à Montauban, peuvent enfin souffler. Mardi 6 août, la police a mis un coup d’arrêt à un réseau de trafic de stupéfiants qui empoisonnait leur quotidien. Deux hommes, âgés de 40 et 50 ans, ont été interpellés et ont comparu ce jour devant le tribunal correctionnel.
Tout a commencé en novembre 2023. Exaspérés par des nuisances incessantes, les riverains du quartier ont alerté la police. Ils soupçonnaient certains jeunes de vendre de la drogue et d’autres de venir l’acheter, plongeant ainsi le quartier dans un climat d’insécurité.
La police nationale n’a pas tardé à réagir en ouvrant une enquête préliminaire. L’unité des stupéfiants et de l’économie souterraine (USES) a été mobilisée, et les investigations ont rapidement révélé l’existence d’un réseau structuré. À la tête de ce trafic, un quadragénaire déjà bien connu des services de police.
100 grammes de cocaïne, téléphones portables et plusieurs centaines d’euros en espèces
Le 6 août, les forces de l’ordre, appuyées par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Toulouse et une brigade cynophile d’Albi, ont frappé fort. Elles ont investi le domicile familial du suspect principal. La perquisition a permis de saisir plusieurs centaines d’euros en espèces, deux téléphones portables, deux voitures, et, bien cachés dans un réfrigérateur, près de 100 grammes de cocaïne d’une valeur marchande de plusieurs milliers d’euros. Malgré ses tentatives désespérées pour détourner l’attention des enquêteurs, l’homme n’a pu empêcher cette découverte fatidique.
Un produit de synthèse, utilisé pour couper la cocaïne et augmenter les profits
Le même jour, à quelques kilomètres de là, un second individu, un quinquagénaire identifié comme revendeur au sein du réseau, a été arrêté. Lors de la perquisition à son domicile, les policiers ont mis la main sur un produit de synthèse, utilisé pour couper la cocaïne et ainsi en augmenter les profits.
Les deux hommes ont été placés en garde à vue, mais ont peu coopéré avec les autorités, ne reconnaissant les faits que de manière partielle. Déférés au parquet le 9 août, ils ont comparu l’après-midi même devant le tribunal correctionnel.
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