Maul libérateur : Moissac continue en quart de finale

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Les joueurs de l’Avenir Moissagais posent avec leurs supporters après leur victoire contre Mimizan en 8e de finale du championnat de France 2025. JDJ
Joueurs, staff et supporters unis autour d’une même victoire : Moissac en quart, le rêve continue. Crédit photo JDJ
regime minceur

8e de finale Championnat de France – Régionale 1

Il ne fallait pas avoir le cœur fragile ce dimanche à Nérac. Dans un match à couper le souffle, l’Avenir Moissagais s’est imposé 21-19 face à une brillante équipe de Mimizan, arrachant son billet pour les quarts de finale grâce à un maul porté dans les ultimes minutes. Une habitude ? Peut-être. Une signature, à coup sûr.

Un début de match accroché face à une équipe de Mimizan bien en place

Le match démarre fort : dès les premières minutes, Mimizan ouvre le score sur pénalité. La riposte moissagaise ne tarde pas, avec une égalisation à la 11e minute. Mais à la 32e, les joueurs landais reprennent l’avantage avec un essai transformé. Moissac est malmené. « Une équipe de Mimizan très joueuse, bien en place, qui nous a mis en mal », reconnaît le capitaine Myron Dumail. « Mais bon, encore une fois, ça nous sourit. Je pense qu’on est les héros du suspense. »

Une deuxième mi-temps décisive pour Moissac

À la pause, Moissac est mené 6-13. Mais le groupe ne tremble pas. « Dans les vestiaires, il s’est dit qu’il ne fallait rien lâcher », confie le deuxième ligne Kévin Lafont. « On n’a pas pour habitude de laisser filer ces matchs à haut couperet car on n’a pas de deuxième chance. » Et dès la reprise, les Tarn-et-Garonnais recollent : essai de Dirat Damien transformé par Dumail, 13-13.

Le chassé-croisé continue. Mimizan reprend l’avantage, Moissac égalise à la 53e (16-16). La tension est maximale. Chaque ballon devient un enjeu. « On savait qu’il fallait garder le ballon », explique Dumail. « Mimizan, avec la possession, nous mettait à mal. On a inversé la tendance, on les a mis à la faute. »

Le maul porté, arme fatale de Moissac

À la 76e minute, nouvelle pénalité pour Moissac. Le choix est clair : jouer en touche et tenter le maul. À croire que c’est devenu leur spécialité. « Encore une fois, on va le chercher » sourit le manager Benoît Mothes. Le ballon est capté, le pack se met en marche, et Marlon Buret s’effondre dans l’en-but. Libération.

Mais rien n’est encore joué. Il reste une ultime séquence. Mimizan a une pénalité… ratée. Le ballon revient à Moissac. Pierre Lopez l’expédie en tribunes. Coup de sifflet final.

« C’était l’objectif : faire partie des huit meilleures équipes de France », souffle Nicolas Beaudonnet, coach des arrières. « Ce groupe va chercher des ressources impressionnantes. Il faut qu’on récupère, car on a encore laissé du jus aujourd’hui. »

Dans les tribunes, les 200 supporters exultent. Et dans le cœur de Kévin Lafont, l’émotion est palpable : « C’est ma dernière saison… Je vis du bonheur à chaque match. Tout un club, toute une ville derrière nous. Ce groupe est énorme. »

Même constat pour l’entraîneur des avants, Benjamin Gilbert : « Les joueurs sont allés la chercher. Et je pense qu’ils ont envie d’aller au bout. Le maul, ce n’est pas de la chance : c’est du travail, de la solidarité. Et ça, on le provoque. »

Moissac – Saint-Céré : un quart de finale sous tension

Prochain rendez-vous dans 15 jours, face à Saint-Céré, un adversaire bien connu.
« Ce sera la quatrième fois qu’on les joue », rappelle Benoît Mothes. « Match après match. On y va pour en faire une nouvelle belle histoire. »

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EBO
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