
Ce lundi matin, cinq ombres ont déchiré le ciel bleu de Montauban. En quelques secondes, les parachutistes du 17e régiment du Génie parachutiste ont survolé le cours Foucault, avant de se poser avec une précision presque chorégraphiée à quelques mètres seulement de la tribune. Le silence, puis les applaudissements. L’instant a saisi. Ce saut millimétré, à la fois technique et symbolique, a marqué le sommet d’une cérémonie du 14 juillet aussi sobre qu’intense.
Plus tôt dans la matinée, les troupes avaient été passées en revue par le colonel Jérôme Christ, commandant de la place d’armes, en présence du préfet Vincent Roberti et de nombreuses autorités civiles et militaires. Le public, venu nombreux, observait la scène, derrière les barrières installées autour de l’avenue du 10ᵉ Dragons.












Des parcours distingués
Au cœur de la cérémonie, plusieurs militaires ont été décorés pour leur engagement. Le colonel Jérémy Akil, nouveau chef de corps du 17e RGP, a reçu la Légion d’honneur — une distinction qui vient saluer une carrière marquée par des missions extérieures exigeantes et un retour à Montauban, là où tout avait commencé pour lui, il y a dix-sept ans.
D’autres figures ont été mises à l’honneur : le capitaine Philippe, également fait chevalier de la Légion d’honneur, le sergent-chef Farid, décoré de la médaille militaire après 23 ans de service, et le major Jean-Jacques Puech, chef de la brigade de recherches de Montauban, élevé au rang de chevalier dans l’ordre national du Mérite.
La cérémonie a par ailleurs été marquée par la présence silencieuse, mais imposante, de Malizia, le pygargue mascotte du 17ᵉ RGP, symbole vivant de l’unité et de sa tradition d’excellence.














Une ville, ses soldats et la mémoire collective
Le 14 juillet n’est jamais un jour comme les autres à Montauban, ville de garnison où le lien entre population et armée est ancien, presque organique. Cette relation s’est exprimée pleinement lors du défilé à pied et motorisé. Les militaires du 17e RGP, les sapeurs-pompiers du SDIS 82 et les forces de l’ordre ont été chaleureusement salués par les Montalbanais présents.
Pas de fioriture, pas de démonstration tapageuse. Juste une cérémonie maîtrisée, un hommage rendu à ceux qui servent, et un moment suspendu quand les parachutes ont fendu l’air.
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