Campus Terre de Vie : une révolution agricole sans Glyphosate

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Classe de BTSA MV dans la parcelle de pommiers_Crédit photo Campus Terre de Vie
Classe de BTSA MV dans la parcelle de pommiers_Crédit photo Campus Terre de Vie
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Sur les exploitations agricoles du Campus Terre de Vie, implantées à Montauban et Moissac, un travail de fond est mené depuis 2023 pour réinventer les systèmes de production en vue de l’arrêt de l’utilisation du glyphosate et l’émancipation vis-à-vis des produits phytosanitaires avec le projet Glycos’EPA.

Dans un contexte où les préoccupations environnementales et sanitaires prennent une place de plus en plus prépondérante, la transition vers une agriculture durable et respectueuse de l’environnement devient une priorité. Au cœur de cette évolution, le Campus Terre de Vie, se positionne dans la recherche de solutions alternatives à l’utilisation du glyphosate et des produits phytosanitaires.

L’arrêt du Glyphosate acté à Moissac

En 2023, les experts du comité de suivi du ont visité le Domaine du Pesquié à Moissac, une exploitation agricole de l’EPLEFPA du Tarn-et-Garonne, également connue sous le nom de Campus Terre et Vie. Les avancées réalisées en Agriculture Biologique ont permis une transition rapide vers l’arrêt du glyphosate, grâce notamment à l’acquisition d’agroéquipements adaptés aux pratiques de désherbage mécanique sur le rang.

Initiation à la Malherbologie à Capou

Le 27 mai dernier, 24 élèves de 1ère STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant) et 8 étudiants de BTSA Métiers du Végétal ont participé à une session d’initiation à la malherbologie. Sous la direction d’Alain Rodriguez, spécialiste de la flore adventice chez Acta – les instituts techniques agricoles, cette formation s’est déroulée sur l’exploitation du lycée agricole de Montauban Capou. L’objectif visait à enseigner l’identification des adventices et à faire le lien vec les pratiques de gestion en vigueur sur l’exploitation.

Deux temps fort pour une formation complète

Pour les élèves de 1ère STAV, la session a commencé par un rappel des notions essentielles telles que les adventices, les plantes indésirables, annuelles, pluriannuelles et vivaces. Ils ont ensuite appris à identifier une dizaine de plantes adventices présentes dans les vergers de pommiers en bio et conventionnel, avant de discuter de la problématique de l’ambroisie, une plante invasive apportée par un chantier voisin.

De leur côté, les étudiants de BTSA se sont concentrés sur l’identification d’une vingtaine de plantes à différents stades de croissance, présentes sur les parcelles de pommiers, kiwis et pommes de terre. Ils ont également été formés aux pratiques de désherbage mécanique et chimique, en discutant de leurs avantages, contraintes et efficacité. L’analyse des problématiques rencontrées sur certaines parcelles a mené à une discussion sur les solutions envisageables, comme le semis d’enherbement sur l’inter-rang pour réduire la formation d’ornières.

Une référence technique et pédagogique

L’implication et la mobilisation des apprenants sur les questions d’émancipation des produits phytosanitaires et de reconception des systèmes de production permet aux exploitations agricoles de progresser et de s’adapter. Comme le souligne l’institut Agro Florac, « Ce projet se construit comme un support pédagogique à l’apprentissage de pratiques alternatives tout en développant la capacité des futurs professionnels à s’adapter aux transitions multiples en cours et à venir ».  Les résultats obtenus serviront de référence technique et pédagogique pour la communauté éducative et les partenaires du territoire.

Le Campus Terre et Vie exprime sa gratitude envers tous les acteurs impliqués dans ce projet. Avec ces initiatives, le Campus Terre de Vie se positionne en précurseur, démontrant que l’agriculture de demain peut se passer des produits phytosanitaires, en misant sur l’innovation et l’éducation.

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EBO
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