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Samedi après-midi, c’est un bien triste spectacle qui s’est offert aux visiteurs du musée Ingres-Bourdelle. Ils ont eu la malchance d’assister à une piètre performance, dénuée de toute dimension artistique.
C’est dans la cour du musée qu’un britannique âgé de 70 ans a décidé d’exhiber ses parties intimes devant le public présent. Ne s’arrêtant pas en si mauvais chemin, celui-ci a littéralement déféqué. Cet homme mal inspiré, a ensuite insulté, avec des propos racistes, les employés du musée qui lui demandaient de ramasser son « forfait » et de quitter les lieux.
Mais l’intéressé ne l’a pas entendu de cette oreille. Au contraire, il a réagi avec véhémence et proféra des propos nazis et racistes, dans la langue de Shakespeare, envers les policiers municipaux requis pour l’appréhender. Ils ont été en prime gratifiés d’un salut nazi. Cette prestation, typique d’un individu sous l’emprise de l’alcool, a conduit à son arrestation et à son transfert au commissariat. Cependant, lors du test à l’éthylomètre, il fût incapable de souffler malgré plusieurs tentatives. Ce n’est que trois heures après son interpellation qu’il retrouva son souffle et performa avec un taux d’alcoolémie de 2,17g / litre de sang.
Plaintes et confusion : la performance continue
Pendant ce temps, deux agents d’accueil du musée étaient entendus et n’ayant que peu apprécié la représentation, déposèrent plainte ainsi que le responsable du musée. Auditionné sous le régime de la garde à vue et accompagné par un interprète, l’individu eut un trou de mémoire. Il s’exprima ensuite de manière confuse, cherchant à se disculper en invoquant les circonstances liées à son état d’ébriété. La vidéo surveillance du musée intervint pour lui rafraîchir la mémoire, et c’est ainsi que le prévenu a finalement reconnu les faits. Cependant, il a persisté à minimiser ses actions en affirmant les avoir toutes réalisées sous l’emprise de son état d’ébriété avancé. Le magistrat ordonna donc un rapport d’expertise. Celui-ci indiqua que le septuagénaire ne présentait aucun trouble psychique ou neuro-psychique au moment des faits, le rendant donc potentiellement passible de sanctions pénales.
La mesure de garde à vue a été levée, mais il devra désormais rendre des comptes devant le tribunal judiciaire. Espérons qu’il ne réitère pas son spectacle.
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