Ce vendredi soir, Romain Lopez, maire de Moissac, a exprimé son indignation à l’égard de la justice française dans une vidéo virale partagée sur les réseaux sociaux. Son coup de gueule vise particulièrement la libération sous conditions de cinq mineurs âgés de 14 à 18 ans, responsables de l’incendie des voitures de la police municipale lors des émeutes urbaines de juin dernier.
Les jeunes délinquants avaient été appréhendés par la gendarmerie et avaient avoué leur implication dans l’incident. Romain Lopez avait espéré qu’ils seraient placés en centre éducatif fermé en attendant le jugement définitif. Cependant, le juge d’instruction, Elsa Servant, a décidé de les relâcher avec une interdiction de sortie entre 19h et 6h du matin. Une décision qui a permis aux mineurs de narguer ouvertement la police municipale dès leur libération.
Les dommages causés par l’incendie des voitures de police se chiffrent à plus de 50 000€, une facture qui incombe aux contribuables de Moissac. Romain Lopez, visiblement excédé, a déclaré : « Brûler des voitures est un acte criminel », soulignant son mécontentement face au laxisme apparent de la justice envers les jeunes délinquants.
« Nous sommes nombreux à en avoir assez de cette justice qui ne protège pas les Français, les policiers, les gendarmes, et qui, au contraire, donne toujours raison aux voyous et à la racaille », a-t-il ajouté. Le maire a exprimé son désarroi quant à l’inaction de la justice face à ceux qui violent l’ordre public, mettant en doute l’efficacité de son rôle de maire lorsque les juges ne soutiennent pas les forces de l’ordre municipales.
« J’espère enfin que les Français vont prendre conscience de cette injustice quotidienne que nous subissons, nous qui sommes là chaque jour pour faire respecter l’ordre et la tranquillité publique », a conclu Romain Lopez, appelant à une réflexion collective sur la nécessité d’une justice plus ferme à l’égard des délinquants.