Lors de l’assemblée plénière du jeudi 11 juillet, les élus du groupe Rassemblement National (RN) ont pointé du doigt la gestion budgétaire défaillante par la présidente du Conseil Régional d’Occitanie, Carole Delga. Dans un communiqué de presse, ils expriment leur opposition face à ce qu’ils qualifient de « matraquage fiscal ».
Sous la présidence de Carole Delga, le Conseil Régional d’Occitanie ferait face à un manque à gagner de 40,9 millions d’euros pour l’année 2024, selon les élus du RN. Ces derniers attribuent ce déficit à « des années de dérive budgétaire » combinées à une « gestion défaillante du gouvernement« , ce qui aurait plongé la région dans un « marasme économique« .
3,4 milliards d’euros : une dette colossale
Le RN met en lumière l’augmentation vertigineuse de la dette régionale, qui atteint désormais 3,4 milliards d’euros, en hausse de 225,7 % depuis 2015. Au lieu de réduire les dépenses pour se recentrer sur les missions essentielles de la région, Carole Delga opterait pour « le matraquage fiscal » afin de compenser cette dette croissante.
Une pression fiscale accrue : » de futurs impôts et taxes sur les habitants d’Occitanie «
Le groupe des élus du RN critique l’aggravation des emprunts de 27,9 millions d’euros, décrits comme « de futurs impôts et taxes sur les habitants d’Occitanie« . Les élus soulignent que cette augmentation survient au moment où le remboursement des emprunts est particulièrement coûteux.
Augmentation des taxes sur les cartes grises : « C’est 10 euros de plus que la moyenne nationale«
La mesure controversée est l’augmentation des taxes sur les cartes grises . Dès 2024, les automobilistes devront débourser 54,5 euros par cheval fiscal, soit une augmentation de 7,5 euros. Cette hausse représente une ponction de 11 millions d’euros supplémentaires aux automobilistes dès 2024, puis 33 millions d’euros supplémentaires l’année suivante. « C’est 10 euros de plus que la moyenne nationale« , indique le communiqué. Les élus du RN précisent que cette hausse représente une augmentation de 23,9 % en 9 ans pour les habitants de l’ancienne région Languedoc-Roussillon et de 60,3 % pour ceux de l’ancienne région Midi-Pyrénées.
Opposition ferme du RN
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