
Les rires résonnaient lorsque les quiches fumantes et les pizzas croustillantes ont fait leur entrée. Ce dimanche, à Moissac, l’association La Reviscolada de la Polida Gleisa de San Julian avait donné rendez-vous à ses amis et adhérents autour d’un grand repas de soutien pour la chapelle Saint-Julien. Plus de 80 personnes ont répondu à l’appel, dans une ambiance où la convivialité avait des allures de tradition.
Un repas au service du patrimoine
« Rien ne serait possible sans nos bénévoles en cuisine, toujours prêts à donner de leur temps et de leur énergie », a tenu à rappeler la présidente, Anne-Marie Lasjunies, saluant une équipe fidèle et enthousiaste. Car derrière les plats partagés, c’est bien un projet commun qui unit l’association : redonner vie à la petite chapelle, patrimoine précieux du quartier.
Un maire en soutien actif
À l’heure de l’apéritif, un invité de marque s’est joint aux convives : le maire de Moissac, Romain Lopez, venu partager un moment avec l’association et adresser un message d’encouragement. « Votre association est dynamique et vous avez déjà beaucoup contribué à la sauvegarde de ce lieu », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Lorsque je m’engage sur un bâtiment, j’aime aller jusqu’au bout. La restauration doit se poursuivre et nous ferons en sorte qu’elle aboutisse. »
Le maire a profité de l’occasion pour rappeler que Moissac mène de front plusieurs chantiers de sauvegarde. L’église Saint-Amans, dont la restauration débute dans quelques jours, représente un investissement de près de 500 000 euros, financé grâce à un contentieux d’assurance. « Une opération neutre pour la commune, mais essentielle pour préserver notre identité locale », a-t-il souligné.







Préserver l’identité et la mémoire locales
Au-delà des chiffres, Romain Lopez a insisté sur la valeur humaine de ces édifices : « Autour de ces églises, il y a des cimetières familiaux, une mémoire à laquelle chacun reste attaché. Ce patrimoine, c’est l’effort de nos aïeux, un héritage que nous devons protéger. »
Des mots qui ont trouvé un écho évident chez les convives, sensibles à l’idée de transmettre aux générations futures ce pan de l’histoire locale. Si le bénévolat reste parfois difficile à mobiliser, la présence de plus de quatre-vingts participants ce dimanche prouve que l’attachement au site est bien vivant. « Nous vous soutiendrons, que ce soit sur le plan logistique, financier ou en communication », a conclu le maire, invitant l’assemblée à lever son verre à la santé de l’association et de sa présidente.
La fête s’est poursuivie autour des plats, entre éclats de voix et sourires complices. Et chacun est reparti avec la conviction que, grâce à cette énergie collective, la chapelle Saint-Julien continuera de rassembler les habitants bien au-delà de ses pierres anciennes.
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