À Moissac et Castelsarrasin, Noël avant l’heure pour les jeunes rugbymen

Moissac et Castelsarrasin, Noël avant l’heure pour les jeunes rugbymen
À Moissac et Castelsarrasin, les jeunes rugbymen ont vécu un Noël avant l’heure avec des équipements offerts et la surprise du Bouclier de Brennus.
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Mercredi après-midi, sur les terrains de rugby, l’ambiance n’était pas tout à fait comme les autres. Une excitation inhabituelle. Des sourires déjà trop grands pour rester sages. Des sacs alignés, des regards qui brillent. Pour les enfants de l’école de rugby de Moissac comme pour les minimes U14 de l’entente Castelsarrasin–Moissac, Noël est arrivé avec un peu d’avance. Et ce Noël-là avait des airs de rugby.

« Comme les grands »

À Moissac d’abord. Les plus jeunes sont rassemblés, curieux, impatients. Devant eux, des équipements soigneusement préparés : t-shirt, short, jogging, sweat-shirt ,casquette, et surtout un sac personnalisé avec leurs initiales. Un pack complet, identique à celui récemment offert aux seniors du club.

Le Père Noël du jour s’appelle Laurent Trouvé, dirigeant de la société Aqua Techniques, déjà partenaire principal de l’Avenir moissagais. Son idée est simple : faire en sorte que les enfants se sentent « comme les grands ». Et ça fonctionne. Instantanément.

Les sacs s’ouvrent, les vêtements s’enfilent, les regards se croisent. Les enfants rient, applaudissent, font du bruit. Une joie franche, spontanée, sans calcul. « Ils avaient des étoiles dans les yeux », glisse-t-il, encore marqué par la scène.

La surprise qui fait basculer la journée

Mais la journée ne s’arrête pas là. Une surprise de taille attend les jeunes rugbymen. Lorsque le Bouclier de Brennus fait son apparition, l’incrédulité se lit sur les visages. Des regards ébahis, des sourires silencieux, et cette impression de toucher quelque chose de mythique. Les enfants approchent, observent, posent pour quelques photos. Là aussi, les étoiles sont bien là. Le rugby, d’un coup, prend une autre dimension. Celle des rêves.

Direction Castelsarrasin, même esprit, même émotion avec les U14

L’après-midi se poursuit à Castelsarrasin, au stade Alary. Même scénario, même ambiance, même bonheur partagé. Cette fois, ce sont les minimes U14 de l’entente Castelsarrasin–Moissac qui sont à l’honneur.

Les couleurs changent — bleu, blanc et rouge, celles de l’entente — mais l’esprit reste le même. Les packs, intégralement financés par Aqua Techniques, sont remis aux jeunes. Chaque pack, a été soigneusement confectionné par NTK, marque créée à Toulouse en 1996 par Émile Ntamack. Là encore, l’émotion est palpable.

Une première, et un projet qui fait rêver

La rencontre est aussi l’occasion de présenter un projet de voyage à Paris, prévu le 27 juin 2026, pour assister à la finale du Top 14. Un diaporama, des explications, des parents attentifs. Le rugby se vit ici bien au-delà du terrain.

Autour des jeunes, les figures de l’entente sont là. Philippe Cousin et Alain Ramollet, coprésidents de l’école de rugby de Moissac, sont présents, tout comme Martine Peyrusse, présidente de l’école de rugby de Castelsarrasin. Une image forte, rare, qui illustre l’esprit de coopération entre les deux structures. Une première, souligne Sarah Pannebiau, bénévole au CAC : « Cela n’avait jamais été fait avant. L’idée, c’était de réunir tout le monde. »

Photos, souvenirs… et à nouveau le Bouclier

Autre belle attention : Léa Rohr, dirigeante des U14 de l’entente et photographe de l’Avenir moissagais, a remis aux jeunes joueurs une photo portrait ainsi qu’un porte-clés personnalisé. Un souvenir qui restera.

Et puis, comme à Moissac, le moment magique revient. Le Bouclier de Brennus est à nouveau présenté. Même étonnement. Même émotion. Même fascination. Les enfants n’y croient toujours pas…. « Ce n’est pas possible… c’est un faux ? » Les mains touchent, les photos s’enchaînent. Et très vite, il devient difficile de le récupérer. Les enfants rient, posent, recommencent. Ils ne veulent plus le lâcher.

Une fatigue heureuse

À la fin de la journée, la fatigue est là. Mais c’est une bonne fatigue. Celle qui a du sens. Au total, 110 enfants ont reçu cet équipement. « J’ai vu des enfants heureux toute la journée », glisse encore Laurent Trouvé. « C’est un beau cadeau. On sait pourquoi on est fatigué le soir, » confie Sarah Pannebiau, le sourire encore accroché au visage.

Mercredi, à Moissac comme à Castelsarrasin, le rugby a fait exactement ce qu’il sait faire de mieux : rassembler, transmettre, faire rêver. Une journée simple, chaleureuse, qui rappelle que derrière les équipements, les clubs et les symboles, il n’y a qu’un seul vrai moteur : les enfants.

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Emilie BOTTIN
Rédactrice passionnée bénéficiant d’une expérience en tant que correspondante de presse pour un journal régional bi-hebdomadaire, j'ai développé un amour profond pour la narration locale. Ma mission est de diffuser une information juste, factuelle et sans distorsion. Je crois au pouvoir de la vérité pour renforcer les liens communautaires et inspirer la compréhension. J'aime rencontrer des gens et partager leurs histoires uniques. Chaque individu a une voix précieuse, et je m'efforce de la faire entendre à travers mes articles. Rejoindre le Journal du Jour me permet de continuer à servir ma communauté en offrant un accès gratuit à une information locale de qualité. J'ai hâte de contribuer à un média qui valorise l'engagement et la transparence.