La rencontre démocratique entre les ministres Olivier Véran, Rima Abdul Malak, et les habitants de Moissac, ainsi que des représentants associatifs, a pris une tournure accusatrice envers la politique du maire Romain Lopez ce vendredi matin. La présence d’habitants et d’associations, dont certaines partenaires de la mairie, visait à permettre un échange constructif avec les ministres dans la salle de l’association « Bouger pour s’en sortir ».
Cependant, le ton du débat s’est rapidement envenimé lorsque les premiers intervenants* identifiés comme des candidats du parti Renaissance ou du parti socialiste ont reproché au maire l’arrêt des subventions à l’association MAJ et l’arrêt du Festival des Voix.
Le maire avait anticipé ces attaques et a présenté aux ministres le rapport de la Chambre Régional des comptes, mettant en lumière des irrégularités afin de rétablir la vérité au sein des débats. Durant cette intervention, Olivier Véran jetant par terre ces documents a qualifié de fascisme les interventions de Romain Lopez se justifiant de l’arrêt des subventions.
La question de la divulgation de la liste des participants à ce débat, demandée par la municipalité en amont, mais non communiquée, soulève des interrogations sur une éventuelle mise en scène ou un piège orchestré pour mettre à défaut le maire. Olivier Véran a répliqué en se défendant face à ces allégations, mais les circonstances entourant cette rencontre soulignent le caractère politique de cette démarche.
Par ailleurs, la présence de M. Baylet lors de cette rencontre a été marquée par une intervention où il a proféré des injures à l’égard de Romain Lopez, en le qualifiant de « sale type ». Il convient de noter que M. Baylet, de par ses antécédents politiques en tant que figure notable du Parti Radical de Gauche et son expérience en tant que ministre de l’Aménagement du Territoire a renforcé ce sentiment d’une manipulation politique pour mettre à défaut Romain Lopez et sa politique. Bien que les propos aient été qualifiés par Olivier Véran de « mots durs » et d’injure inappropriée dans le débat public, il est à souligner que le ministre n’a pas formellement condamné ces déclarations.
*Monsieur le Préfet du Tarn-et-Garonne, Vincent Roberti, dans un communiqué en date du vendredi 15 décembre, mentionne que les participants étaient les portes-paroles des habitants de Moissac, désignés par les associations,avec lesquels ils avaient échangé en amont de cette rencontre.