À Montauban, deux acteurs de la mémoire unissent leurs forces

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L’ONaCVG et la Fédération André Maginot renforcent leur coopération à Montauban pour mieux accompagner les anciens combattants et transmettre la mémoire. Crédit photo ML
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Ils œuvrent souvent dans la discrétion, mais leur action touche des milliers de personnes. Ce jeudi matin, au musée de la Résistance de Montauban, l’Office national des combattants et victimes de guerre (ONaCVG) du Tarn-et-Garonne et la Fédération nationale André Maginot ont franchi un cap en officialisant un partenariat destiné à renforcer leur action commune sur le territoire.

Une signature symbolique, dans un lieu chargé d’histoire, pour deux structures aux missions proches et complémentaires, toutes deux engagées au service du monde combattant et de la transmission des valeurs.

« On parle d’êtres humains qui ont besoin de nous », a rappelé Aline Simon, directrice départementale de l’OnaCVG, en quelques mots qui ont donné le ton de la rencontre. Derrière cette convention, des visages, des parcours de vie, des blessures parfois, et une même volonté : ne laisser personne au bord du chemin.

Unir les forces plutôt que les juxtaposer

L’idée est simple, mais ambitieuse : travailler ensemble là où, jusqu’ici, chacun agissait de son côté. Mutualiser les moyens, croiser les compétences, coordonner les actions au service des anciens combattants, des blessés, des pupilles de la Nation et des victimes de guerre ou d’attentats.

Pour Didier Lherbier, président de la Fédération nationale André Maginot, cette signature marque un tournant. « Ce que nous construisons, ce n’est pas seulement une collaboration, c’est une dynamique », a-t-il insisté, évoquant une responsabilité collective pour faire vivre les valeurs portées par le monde combattant.

La mémoire comme passerelle vers la jeunesse

Mais ce partenariat regarde aussi vers l’avenir. Au cœur du projet : la transmission. Témoignages, actions pédagogiques, engagement auprès des jeunes porte-drapeaux… L’objectif est clair : faire vivre la mémoire combattante autrement que par les cérémonies officielles, et donner du sens à l’histoire auprès des nouvelles générations. Une mémoire vivante, incarnée, partagée, loin des discours figés.

Des actions déjà en préparation

La convention se traduira rapidement sur le terrain. Parmi les actions déjà envisagées, une journée de cohésion réunissant jeunes et anciens porte-drapeaux autour du sentier pédagogique du Maquis d’Ornano, lieu fort de la Résistance en Tarn-et-Garonne.

Un comité de suivi local a également été mis en place pour piloter les projets, mesurer leur avancement et établir un bilan annuel. Une manière d’inscrire ce partenariat dans la durée, avec des résultats tangibles.

Deux institutions, une même mission

Ce n’est qu’à ce stade que les rôles se rejoignent pleinement. L’Office national des combattants et victimes de guerre, présent depuis 1916, et la Fédération nationale André Maginot, engagée depuis des décennies auprès du monde combattant, partagent désormais un cadre commun d’action à l’échelle du département.

À travers cette convention, l’ONaCVG et la Fédération André Maginot affirment une volonté commune : faire vivre la mémoire, soutenir celles et ceux qui ont servi la Nation, et transmettre aux générations futures les repères essentiels d’une citoyenneté éclairée.

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Emilie BOTTIN
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