L’intervention, qui devait mettre fin à une simple rixe dans un hôtel de l’impasse Daguerre, a viré au face-à-face tendu, mercredi 27 novembre en début de soirée. Vers 18 h 30, les policiers sont appelés pour calmer un homme fortement alcoolisé. Mais la situation dégénère rapidement.
Ivre, agressif et déjà recherché
À leur arrivée, les fonctionnaires se retrouvent face à un quadragénaire agité, décrit comme très alcoolisé. L’usage de la force est nécessaire pour procéder à son interpellation. L’homme, âgé de 40 ans, est finalement maîtrisé et placé dans le véhicule de police pour un transport vers le commissariat.
C’est là qu’il dérape totalement : insultes, menaces, crachats, puis coups portés aux policiers. L’individu refuse également de se soumettre au contrôle destiné à établir son taux d’alcoolémie.
Trois policiers déposent plainte. L’un d’eux, blessé à la main, se voit prescrire 45 jours d’incapacité totale de travail.
Un détenu en semi-liberté… déjà en fuite
Une fois au commissariat, un point crucial apparaît : l’homme n’aurait pas dû se trouver là. Le mis en cause était en effet en semi-liberté, mais faisait déjà l’objet d’une fiche de recherche pour évasion. Autrement dit, il n’avait pas regagné son établissement pénitentiaire comme il en avait l’obligation.
Auditionné, il reconnaît l’ensemble des faits qui lui sont reprochés : outrages, rébellion, violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, refus de contrôle d’alcoolémie, en plus de son évasion en cours.
Déféré puis écroué
Présenté ce lundi 2 décembre devant le parquet, l’homme a été écroué dans l’attente de sa comparution devant le tribunal.
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