Il était 11 heures, ce mardi 11 novembre, sur le cours Foucault de Montauban, le ciel était bleu, sans nuage, et le soleil brillait comme aux plus beaux jours du printemps. Les troupes étaient rassemblées, parfaitement alignées, les porte-drapeaux, impeccables, entouraient le monument aux morts, élus, autorités et familles étaient installées sous des barnums tricolores, de nombreux montalbanais avaient pris place autour des barrières délimitant la zone de la cérémonie.
Et soudain la Marseillaise a retenti, a capella.
Le préfet Vincent Roberti présidait la cérémonie, il était accompagné du Délégué Militaire Départemental, Jérôme Christ, ils ont été accueillis par le colonel Jérémy Akil, Chef de Corps du 17° Régiment du Génie Parachutiste. En premier, les autorités se sont rendues devant le drapeau du 17° RGP pour lui rendre les honneurs, et soudain la Marseillaise a retenti, a capella, vibrante, poignante, reprise en chœur par les militaires présents et suivie par l’ensemble des participants, gagnés par l’émotion de l’instant, un moment de communion et de cohésion palpable.
Terrible bilan : dix millions de morts, dont 1,4 million de soldats français.
Si le 11 novembre, est avant tout commémoré l’armistice de 1918. Ce jour-là, les généraux alliés et allemands se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d’État-Major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne. Après plus de quatre années d’un conflit sanglant, les canons de la Première Guerre mondiale se sont tus. L’accord a mis fin aux combats entre la France, ses alliés, et l’Allemagne. Terrible bilan : dix millions de morts, dont 1,4 million de soldats français.
Ce jour mythique a néanmoins connu de multiples évolutions, la cérémonie s’est élargie à tous les soldats tombés pour la France.




Véritable passerelle entre les générations
Pour rehausser le caractère mémoriel de ce moment de recueillement en hommage à tous les morts tombés pour la France, la présence d’enfants, élèves ou membres d’instances de la communauté montalbanaise, se voulant ainsi une véritable passerelle entre les générations, ce d’autant plus depuis la disparition des derniers Poilus, ce 11 novembre voulait rappeler aux citoyens d’aujourd’hui et de demain que le devoir de mémoire, né dans les tranchées de 1914-1918, reste un pilier solide de l’unité nationale.
Ce sont d’ailleurs deux jeunes filles qui ont lu le message de l’Union Française des Anciens Combattants. Un message de paix en direction des jeunes générations, passeurs de mémoire, invités à devenir des citoyens tolérants sans haine, ni guerres, rappelant la nécessité de maintenir la paix malgré sa fragilité dans ce monde incertain en unissant toutes les bonnes volontés pour la faire perdurer.
Un jour de cohésion et de recueillement
Le préfet Vincent Roberti a lu le message de la ministre des Armées, rappelant que la France reste toujours fidèle au sacrifice de ses anciens, fidèle à ses valeurs, à ses promesses, consciente de sa vocation universelle au service de la paix.
Lors du dépôt de gerbe, chaque autorité était accompagnée d’un jeune, signe également de la transmission du devoir de mémoire.
Ce jour de cohésion et de recueillement doit permettre également à la nation et aux armées de renforcer leur lien mutuel de confiance, afin de faire face, dans un contexte instable, aux menaces présentes et futures.
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