Le Staff de l’USM l’avait annoncé : « On est à la recherche d’un match référence à l’extérieur » et bien, ils l’ont trouvé. Ah, certes pas comme ils l’espéraient, mais une référence de tout ce qu’il ne faut pas faire, si on ne veut pas se faire punir.
Elle interpelle quand même cette capacité à ne pas exister à l’extérieur, alors que les prestations à la maison sont très souvent honorables. Remontons un peu le temps ; 54 points encaissés à La Rochelle, 84 à Clermont-Ferrand, 71 à Bordeaux, 47 au stade Français, et hier 49 contre Bayonne. Je vous laisse faire le total, ma calculatrice a rendu l’âme.
L’impossible mission basque
Bon, à la décharge de nos sapiacains, aller gagner en terre basque reste souvent mission impossible. J’imagine l’émotion que doit ressentir le joueur, dans le couloir des vestiaires, en entendant tout un peuple chanter la « pena Baiona ». Ça doit prendre aux tripes. Il se murmure même que les supporters de la green army, qui avaient fait le déplacement, l’ont chanté aussi. C’est beau et c’est ça l’esprit rugby, mais ensuite, il faut rentrer dans le match et revenir rapidement sur terre.
Il ne fallait pas arriver en retard, dès la 2 ° minute, une magnifique combinaison Bayonnaise, envoyait le talonneur Lucas Martin en terre promise pour le premier essai d’une longue série. Le même Lucas Martin aplatissait un nouvel essai quelques minutes plus tard sur un groupé pénétrant dévastateur. Le reste pourrait être anecdotique, la défense a pris l’eau, l’attaque n’a pas été meilleure et le score final est lourd.
À l’actif des Tarn et Garonnais, l’essai de l’honneur de Stéphane Ahmed à la fin de la rencontre, sur une interception, permettant d’éviter la fanny.
Des vacances bien méritées pour l’USM avant le mur toulousain
Encore un match à oublier, les vacances qui arrivent vont faire du bien et devraient permettre aux joueurs, très sollicités, de se ressourcer, avant d’affronter la montagne toulousaine, le samedi 22 novembre à Sapiac. Inutile d’essayer de trouver des places, si vous ne les avez pas encore, elles se sont arrachées à la vitesse d’un ailier déboulant le long de la ligne de touche.
Par chance, si l’on peut dire, les stadistes vont arriver sans leurs internationaux, encore une débilité de notre championnat, mais hélas pas diminués pour autant, il suffit de voir leur prestation de samedi face au stade français. Mais quand on n’a rien à perdre, on joue plus libéré, les entraineurs le savent bien, refusant systématiquement le statut de favori pour motiver leurs troupes. Alors dans un stade de Sapiac plein à craquer, tout reste possible, une victoire face au stade toulousain, marquerait les esprits, d’autant que les Catalans, avec qui nous sommes en concurrence pour la dernière place, ont glané leur premier point de bonus défensif samedi en terre paloise.
Allez les gars, reposez-vous bien, et au retour, faites plaisir à tous ceux qui croient en vous.
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