Side-car : la Team 188 gagne en confiance à Magny-Cours

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La Team 188 en pleine action sur le circuit de Magny-Cours. Vue de profil, le duo Mercier–Moguet enchaîne les courbes avec fluidité sous une chaleur écrasante. Crédit photo Team 188
guinguette uvarium

Entre chaleur extrême, records personnels et rebondissements mécaniques, Alec Moguet et Quentin Mercier poursuivent leur montée en puissance.

Engagée sur une nouvelle manche du Championnat de France de side-car, la Team 188, a vécu un week-end contrasté sur le mythique circuit de Magny-Cours, entre performance, plaisir de pilotage… et frustration mécanique.

À Magny-Cours, la chaleur ne venait pas que du moteur. Sur le bitume incandescent de la Nièvre, le duo de la Team 188 n’a pas chômé. En quelques jours, il a gagné des secondes, livré bataille et sué sous une chaleur écrasante.  

Vendredi : les voyants au vert

Vendredi matin, trois séances d’essais libres au programme. Sous leurs combinaisons, Alec et Quentin retrouvent leurs marques. Le châssis répond, le side ronronne, et la confiance grimpe à chaque virage. « Nous sommes surtout très contents : le side-car fonctionne ! », confie Alec. Le sourire est là, discret mais solide. La mécanique répond. Le week-end peut réellement commencer.

Samedi : une piste en feu, un chrono qui tombe

12h. Le moteur vibre dans le paddock. Pour la qualification 1, la Team 188 entre en piste. Tour après tour, les trajectoires s’affinent. Et le chrono tombe : 2.00.850.   « Deux secondes de mieux, et on sait qu’on peut encore descendre, encore et encore… » souligne Alec, visiblement confiante. Le travail paie. Grâce aussi à Pascal Hachet et OES F2 Racing, présents en pit-lane pour affiner les réglages.

L’après-midi, le thermomètre tutoie les 60 degrés au sol lors de la course 1. Alec et Quentin s’élancent depuis la 12e place. La chaleur écrase tout, sauf la volonté.Tour après tour, le duo hausse le rythme, s’amuse, gagne en fluidité. « On augmente le rythme au fil des tours, la condition est là, et surtout… on s’amuse ! » , raconte Alec avec enthousiasme. À l’arrivée : 7e au scratch et 2e en catégorie F2. De quoi relancer la dynamique.

Dimanche : duel intense, arrêt brutal

8h10. La lumière est blanche, presque fragile. Dernière qualif du week-end. Le chrono baisse encore : 2.00.277. Les gestes sont précis. Les automatismes bien huilés.

La deuxième course démarre fort, avec un duel engagé face au Team Sidecar 575. Stéphane et Lalie Morel ne lâchent rien. C’est du side-car pur jus : « À toi, à moi, à toi… Une belle course s’annonçait »,commente Alec.

Mais au 4e tour, tout s’arrête. Dans le virage d’Adélaïde, le moteur se tait. Quentin pousse, relance. Le side repart. Deux virages plus loin : nouvelle coupure. Cette fois, c’est fini. « On préfère se ranger. Déçus de ne pas avoir pu finir cette belle bataille… Mais ce n’est que partie remise », admet Alec. Le side s’éteint. Le cœur, non.

Moral debout, regards tournés vers Pau : « On retient le positif »

L’abandon n’efface pas l’essentiel : les progrès, la cohésion, la montée en confiance. Et toujours, ce feu intérieur. Dans les paddocks, pas de cris. Juste la lucidité, le recul, l’envie intacte. Le week-end a été riche : nouvelles sensations, réglages affinés, chrono brisé. « Ce fut un week-end très enrichissant. Nous avons énormément progressé sur les réglages », analyse Alec.

Alec et Quentin saluent leurs soutiens : Pascal Hachet, OES F2 Racing, Marie Caillet, Thierry Massacrier, Harry Payne, tous les sponsors. L’équipe reste soudée. Prête à rugir à nouveau.

Prochain objectif : Pau le week-end du 11 au 13 juillet. Une revanche à prendre.

Et pendant que les moteurs refroidissent, l’esprit de course, lui, reste en pleine ébullition.

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EBO
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