Une marche solidaire de 5 000 kilomètres à travers la France

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Des kilometres pour apaiser les maux_Onacvg
Ce jeudi 26 septembre, après avoir franchi 3 800 kilomètres, Jean-Louis a posé ses pieds à Montauban, marqué par l’effort mais porté par la noblesse de sa mission_Crédit photo ONaCVG
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C’est une aventure à la fois humaine et profondément solidaire que mène Jean-Louis Martinez, ancien adjudant-chef de l’armée de terre, blessé en service. Parti de Colmar en mars 2024, il traverse la France à pied, parcourant un total de 5 000 kilomètres dans le but de sensibiliser à la cause des blessés, militaires ou civils, victimes de leur engagement.

Des kilomètres pour apaiser les maux

Ce jeudi 26 septembre, après avoir franchi 3 800 kilomètres, Jean-Louis a posé ses pieds à Montauban, marqué par l’effort mais porté par la noblesse de sa mission. Cet ancien militaire a choisi de marcher pour attirer l’attention sur une cause qui lui tient particulièrement à cœur : celle des blessés de guerre et de tous ceux qui ont été affectés physiquement ou moralement par leur engagement au service de la Nation.

Au-delà de l’exploit physique, c’est un véritable parcours du cœur que Jean-Louis a entrepris. Il ne s’agit pas seulement de traverser le pays, mais aussi de rencontrer, d’échanger, et de sensibiliser. À chaque étape, il a été accueilli par des personnes touchées par son combat ou des anciens camarades de régiment. Cette solidarité exemplaire lui a permis de ne jamais passer une nuit seul dans un hôtel. Partout, des portes se sont ouvertes pour lui offrir un toit, prouvant que la cause des blessés résonne profondément dans les cœurs des Français.

Un accueil chaleureux et solennel à Montauban

Jean-Louis Martinez dans les locaux de l’ONaCVG_Crédit photo ONaCVG

L’arrivée de Jean-Louis Martinez à Montauban a été marquée par une émotion collective. Escorté pour ses derniers mètres par une délégation composée de porte-drapeaux, de présidents d’associations et d’élus locaux, dont Robert Infanti et Khalid Laabid, il a été chaleureusement accueilli au carrefour des « 3 pigeons ». Ce moment symbolique a rendu hommage à son dévouement et à sa détermination à faire connaître la cause des blessés.

Au terme de cette étape, c’est à l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONaCVG) que Jean-Louis a été reçu. La directrice, Aline Simon, a souligné que l’institution était « la maison de tous les anciens et de tous les blessés », renforçant ainsi l’importance du soutien que l’ONaCVG offre à ceux qui ont servi la France, souvent au péril de leur santé. Les paroles d’Aline Simon ont su rappeler le rôle crucial que jouent ces structures dans la réinsertion et le soutien aux anciens combattants et aux victimes de guerre.

Un engagement soutenu par les associations locales

Henry Dessaux, président de la Société Nationale d’Entraide de la Médaille Militaire – Union Départementale de Tarn-et-Garonne a remis un chèque au nom de son association. Ce don est destiné à deux organisations que soutient Jean-Louis Martinez : « Les Invaincus », une association qui vient en aide aux militaires blessés, et « Breizh Thin Red Line », une organisation dédiée au soutien des pompiers blessés.

La présence des représentants de ces associations et de la Société Nationale d’Entraide de la Médaille Militaire illustre combien la démarche de Jean-Louis Martinez dépasse le simple cadre personnel pour devenir un véritable mouvement de soutien à ceux qui se sont sacrifiés pour les autres. Ces donations permettront de renforcer les actions menées en faveur des blessés et d’apporter une aide concrète à ceux qui, après avoir risqué leur vie en uniforme, doivent surmonter de lourdes blessures physiques et psychologiques.

Un périple qui se poursuit jusqu’à Marseille

Le voyage de Jean-Louis Martinez est loin d’être terminé. Après son passage à Montauban, il mettra le cap vers le Gers, avant de poursuivre sa route en direction de l’Hérault. Son objectif ultime est de rejoindre Marseille, sa ville natale, au mois de novembre. Il espère y conclure son périple en montant les célèbres marches de la basilique Notre-Dame de la Garde, véritable symbole de protection pour les Marseillais.

Au-delà de l’exploit sportif, ce parcours est surtout une démarche de résilience et d’espérance. Jean-Louis, par sa marche, veut montrer que la blessure n’est pas une fin en soi, mais une étape dans un cheminement personnel où la fraternité et la solidarité jouent un rôle crucial. Sa démarche est également une manière d’inciter la société à ne pas oublier ceux qui ont souffert en servant leur pays, que ce soit en tant que militaires, pompiers ou autres corps en uniforme.

Une marche de résilience et d’espoir

Le périple de Jean-Louis Martinez est un hommage aux blessés et une ode à la solidarité humaine. Chaque pas qu’il fait à travers la France est un rappel du sacrifice consenti par ceux qui ont servi sous les couleurs de notre pays, qu’ils soient militaires, pompiers, ou policiers. En traversant villes et campagnes, Jean-Louis ne porte pas seulement ses propres blessures, mais celles de tous les hommes et femmes qui ont donné plus que ce que leur corps pouvait endurer pour protéger les autres.

Son voyage est un message d’espoir, une invitation à ne jamais oublier.

Nous ne pouvons que souhaiter à Jean-Louis Martinez de réussir à atteindre Marseille, porteur de ce message de résilience. À travers ses kilomètres parcourus, il nous rappelle à tous que l’entraide et la solidarité sont les meilleurs remèdes pour apaiser les maux, visibles ou invisibles, de nos sociétés.

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EBO
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