C’est un rituel de fin d’année : avant le 31 décembre, les élus doivent arrêter la liste des dimanches durant lesquels les commerces seront autorisés à ouvrir l’année suivante.Pour 2026, le Grand Montauban a validé son calendrier, qui concerne aussi bien les boutiques de centre-ville que les enseignes plus éloignées.
Et cette année encore, le calendrier s’adapte aux habitudes locales : les soldes d’hiver, la période estivale, la rentrée, les fêtes de fin d’année… autant de moments où l’ouverture dominicale peut changer la donne pour commerçants comme pour consommateurs.
Pour les commerces de détail : 12 dimanches autorisés
Les boutiques classiques — prêt-à-porter, décoration, librairies, parfumeries, enseignes d’équipement, etc. — pourront ouvrir jusqu’à 12 dimanches, le maximum légal.
Voici les dates retenues :
- 11 et 18 janvier
- 28 juin
- 5 juillet
- 6 septembre
- 15, 22 et 29 novembre
- 6, 13, 20 et 27 décembre
Pas de surprise : la période de Noël truste quatre dimanches, preuve que, chaque année, c’est le sprint final qui concentre l’essentiel de l’activité commerciale.
L’été n’est pas oublié : fin juin et début juillet apparaissent, probablement pour accompagner les soldes et les premières vagues de départs en vacances. Et un dimanche de début septembre permettra d’accompagner la rentrée.
Pour les commerces automobiles : 5 dimanches dédiés
Le secteur automobile bénéficie, comme chaque année, d’un calendrier distinct. Cinq dimanches ont été validés :
- 18 janvier
- 15 mars
- 14 juin
- 13 septembre
- 11 octobre
Des dates calées sur les périodes fortes du marché : portes ouvertes nationales, lancement de nouveaux modèles, opérations commerciales des concessions.
Un calendrier qui rythme la vie économique locale
Ces ouvertures dominicales ne font pas toujours l’unanimité, mais elles jouent un rôle important pour l’activité économique, notamment durant les temps forts de l’année. Pour certains commerçants, c’est une bouffée d’air ; pour d’autres, un moyen de capter un public qui ne peut pas venir en semaine. Dans un territoire comme Montauban, où le commerce de centre-ville cherche à rester attractif face aux zones commerciales, ces dates peuvent peser dans la balance.
2026 n’a pas encore commencé, mais les dimanches qui compteront, eux, sont déjà fixés.
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