Ce samedi, devant la préfecture de Montauban, un rassemblement sobre et empreint de patriotisme a eu lieu en hommage aux morts pour la France. Cependant, l’événement organisé par Guillaume, délégué adjoint à « Place d’armes », a été marqué par des contingences administratives et des revirements d’agenda.
Malgré l’engagement patriotique de Guillaume, le nombre de participants à cet hommage était malheureusement en deçà des attentes. La faute en incombe à une validation tardive de la préfecture « le vendredi soir », combinée à un ajustement impromptu de l’horaire initial. Initialement prévu à 11 heures, le rassemblement a été repoussé à 14 heures, nous explique-t-il, afin de laisser la place à une « manifestation propalestinienne non autorisée. «
Guillaume, figure centrale de cette initiative citoyenne, exprime son agacement devant ces obstacles administratifs récurrents. Récemment, il a été confronté aux refus de la préfecture. Les précédents événements, notamment le rassemblement du 3 décembre en hommage au jeune lycéen décédé à Crépol et la mobilisation citoyenne pour la sécurité de la France, ont tous été écartés pour des motifs spécifiques.
La préfecture justifie ses refus en évoquant un contexte de vives tensions nationales, exacerbées par les événements récents tels que le tragique mort du lycéen et l’attaque terroriste survenue à Paris le 2 décembre. Elle met en avant le risque d’incitations à la haine et à la violence, ainsi que la possibilité de heurts graves avec d’éventuels contre-manifestants, constituant ainsi une menace potentielle pour l’ordre public.
Guillaume, qui organise ces rassemblements à la fois pour rendre hommage aux défunts et exprimer son mécontentement envers les politiques actuelles, affirme avec conviction : « On veut que la France change. »
Face à ces refus récurrents et à une autorisation tardive mettant à mal le bon déroulement du rassemblement, une interrogation légitime émerge : pourquoi une manifestation dûment autorisée doit-elle céder la place à une autre non autorisée ? Cette question, demeurant pour l’instant sans réponse, alimente le débat sur la liberté d’expression et le droit de manifester, tout en mettant en exergue les intrications bureaucratiques auxquelles se confrontent les organisateurs de rassemblements citoyens.
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