
Vendredi 12 septembre 2025, à 20h30 à la salle l’Ostal près de la gare, le rideau s’ouvrira sur une soirée un peu particulière. Pas un de ces shows calibrés où l’humoriste déroule son texte comme un coureur avale des kilomètres, non. Ici, Stéphane Galentin convoque des fantômes joyeux : ceux des grands humoristes des années 60 aux années 90. Un voyage dans le temps intitulé sobrement Rires d’Antan.
Un parfum de nostalgie… mais pas que
Imaginez une salle dans laquelle les éclats de Fernand Raynaud croisent les répliques de Coluche, où les bons mots de Pierre Desproges viennent taquiner les sketches plus populaires de Popeck ou Les Inconnus. On pourrait croire à un musée de l’humour, figé dans la naphtaline. Mais Stéphane Galentin refuse la copie carbone. Pas d’imitation outrancière, pas de grimace mimétique.
Sur scène, il déambule d’un registre à l’autre : absurde, grinçant, tendre, satirique. L’effet est celui d’un cabaret où chaque numéro ranime un souvenir enfoui. Pour les plus âgés, c’est une madeleine de Proust, un retour dans le salon familial avec la télé en noir et blanc. Pour les plus jeunes, c’est une initiation, presque un cours d’histoire légère, mais indispensable : comprendre d’où vient l’art du stand-up, avant même qu’on l’appelle ainsi. Les travers humains, les absurdités politiques, les petites mesquineries du quotidien : rien n’a vraiment changé, si ce n’est la moustache ou le pantalon pattes d’éléphant. Et c’est peut-être là le charme de Rires d’Antan : cette impression que, malgré les décennies, nous rions encore des mêmes choses.
Réservation : 07 89 66 36 68
Crédit photo : Freepik
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