Fédérale 3. L’Avenir Moissagais tombe à Nérac pour son entrée en lice

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Joueurs de rugby de l’Avenir Moissagais en action lors du match à Nérac en Fédérale 3- Crédit photos Léa Rohr
Dimanche, l’Avenir Moissagais débutait son championnat de Fédérale 3 par un déplacement délicat à Nérac. Les Moissagais se sont inclinés 18 à 3, un score qui reflète une rencontre où les occasions n’ont pas manqué, mais où le réalisme et la discipline ont fait défaut. Crédit photos Léa Rohr
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Le retour à la compétition s’est révélé rude pour l’Avenir Moissagais. Dimanche, à Nérac, pour le premier rendez-vous de la saison en Fédérale 3, les Tarn-et-Garonnais se sont inclinés 18 à 3. Un score sévère au regard des intentions affichées, mais qui reflète surtout les maladresses et un trop-plein d’indiscipline.

Une entame pleine de promesses

Dès le coup d’envoi, les Moissagais se sont montrés entreprenants. Ils se sont procuré plusieurs opportunités de scorer, notamment une pénalité manquée de peu et une action avortée près de l’en-but. « Nous avons fait une bonne entame », souligne l’entraîneur Benjamin Gilbert. « Mais nos maladresses et notre fébrilité nous font défaut. À la mi-temps, nous étions menés 6 à 0, alors qu’il y avait la possibilité de revenir avec un autre score. »

Malgré ce retard à la pause, les visiteurs ne se sont pas découragés et sont revenus avec des intentions claires. Une pénalité leur permettait même de réduire l’écart à 6-3, entretenant l’espoir. Mais ce léger retour fut de courte durée : la machine se déréglait à nouveau. Ballons perdus dans les zones de marque, manque d’agressivité dans les duels, et notamment un grand nombre de fautes concédées, offraient à Nérac l’occasion de prendre le large.

L’indiscipline, principal poison

Au total, dix-sept pénalités ont été sifflées contre l’Avenir Moissagais. Un chiffre qui illustre les difficultés de cette première sortie. « Beaucoup trop d’indiscipline pour espérer ramener quelque chose de Nérac », constate, l’entraîneur Cédric Pannebiau. « J’ai senti les joueurs fébriles, avec des fautes de mains que nous n’avions pas vues lors des matchs amicaux. Il va falloir transformer cette frustration en énergie pour réagir dès dimanche. »

Loin de plomber le moral, ce revers agit donc comme un point de repère. « On savait que ce championnat allait être difficile et ce déplacement l’a confirmé », note le manager Benoît Mothes. « Mais cette défaite doit nous servir de socle pour grandir et être plus performants. »

Une mêlée conquérante

L’un des motifs de satisfaction à retenir concerne le pack Moissagais, qui a surclassé celui de Nérac en mêlée. « Elle a été ultra-dominatrice, mais malheureusement pas toujours récompensée », regrette Benjamin Gilbert, qui n’en reste pas moins convaincu que ce point fort pourra être un atout décisif dans les prochains rendez-vous.

Un avis partagé par le manager, qui note aussi la qualité de l’engagement : « Malgré le résultat, il y a du positif : l’état d’esprit et l’envie étaient présents, et nous avons répondu physiquement. À nous maintenant de transformer ce premier match en apprentissage. »

Cap sur Saint-Juéry, devant le public

Le prochain rendez-vous, à Moissac face à Saint-Juéry, sera l’occasion rêvée de confirmer ces promesses devant le public. Cette fois, les Moissagais veulent transformer leur domination en mêlée, leur énergie et leur engagement en une victoire à domicile.

« Nous allons remettre le bleu de chauffe dès cette semaine, corriger nos imperfections et avoir une grosse envie de faire une performance aboutie devant nos supporters et nos familles », promet Benjamin Gilbert. Son collègue Cédric Pannebiau conclut avec confiance : « Je fais confiance aux joueurs pour montrer un autre visage et répondre présent pour ce second rendez-vous. »

La promesse est là, brûlante. Dimanche prochain, ce sera le retour à la maison, devant les supporters. Saint-Juéry, nouveau défi, nouvelle histoire à écrire. Moissac a chuté, certes. Mais Moissac s’est relevé déjà, prêt à faire parler la rage du collectif et le feu de la conquête.

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Emilie BOTTIN
Rédactrice passionnée bénéficiant d’une expérience en tant que correspondante de presse pour un journal régional bi-hebdomadaire, j'ai développé un amour profond pour la narration locale. Ma mission est de diffuser une information juste, factuelle et sans distorsion. Je crois au pouvoir de la vérité pour renforcer les liens communautaires et inspirer la compréhension. J'aime rencontrer des gens et partager leurs histoires uniques. Chaque individu a une voix précieuse, et je m'efforce de la faire entendre à travers mes articles. Rejoindre le Journal du Jour me permet de continuer à servir ma communauté en offrant un accès gratuit à une information locale de qualité. J'ai hâte de contribuer à un média qui valorise l'engagement et la transparence.