
À quelques semaines du scrutin législatif dans la 1ʳᵉ circonscription du Tarn-et-Garonne, la scène politique locale s’agite autour de la succession de Brigitte Barèges, dont l’élection a été invalidée par les autorités compétentes, suscitant débats et tensions. Dans ce contexte, Marine Hamelet, députée et figure de proue du Rassemblement National (RN) dans le département, a tenu à clarifier la position de son mouvement, par le biais d’un communiqué de presse diffusé récemment.
Le RN apporte ainsi « son soutien, sans réserve », au binôme de l’Union de la Droite et du Centre (UDR), formé par Pierre-Henri Carbonnel et Marie-Claude Berly, candidats désignés pour défendre les couleurs de la droite traditionnelle dans cette circonscription. Cette alliance, présentée comme un front uni contre « la Macronie et ses alliés », est au cœur de la stratégie du RN, qui appelle à une « candidature unique » pour éviter toute dispersion des voix.
Une dissidence immédiatement sanctionnée
Par ailleurs, Marine Hamelet dénonce avec vigueur la candidature « dérisoire et fantaisiste » de Brigitte Poma, ancienne responsable du RN, dont la démarche personnelle a conduit à son exclusion immédiate du parti. Selon la députée, cette initiative « rompt le pacte de loyauté que le RN entretient avec les alliés parlementaires présidés par Monsieur Ciotti », et ne saurait que « faire le jeu de nos adversaires politiques ».
Un message d’unité face au pouvoir central
En soulignant que ce scrutin « sera observé au niveau national », Marine Hamelet invite ainsi à une mobilisation renforcée : « Pas une voix RN ne doit manquer à nos alliés de l’UDR pour faire entendre à l’Assemblée Nationale, à mes côtés, la voix des Tarn-et-Garonnais pour que la France reste la France. »
Cette prise de position explicite illustre les enjeux de cette élection, à la fois reflet des dynamiques locales et baromètre des alliances politiques en pleine recomposition face au pouvoir central. Dans un contexte marqué par la « souffrance » des Français, selon les mots de la députée, le Rassemblement National met donc tout en œuvre pour consolider une opposition unie et déterminée contre l’exécutif d’Emmanuel Macron.
Le paysage électoral de la 1ʳᵉ circonscription du Tarn-et-Garonne se dessine ainsi sous le signe de la confrontation entre un Rassemblement National en phase de consolidation et des candidatures concurrentes qui risquent de fragmenter le vote. Le rendez-vous législatif à venir sera donc scruté attentivement, tant pour ses enjeux locaux que pour son symbolisme national.
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