Samedi en début d’après-midi, alors que les rues semblaient baignées dans la quiétude habituelle du week-end, un événement insolite est venu secouer la routine des forces de l’ordre en patrouille. Un homme, âgé de 28 ans, a attiré l’attention des agents par une démonstration des plus osées : exhiber son postérieur à leur passage.
Un taux d’alcoolémie alarmant
La scène, digne d’un spectacle de music-hall, n’a pas fait sourire les policiers. L’homme est alors interpellé et présente les caractéristiques évidentes de l’état d’ébriété. Il n’a pas fallu longtemps aux policiers pour constater que l’individu en question était visiblement sous l’emprise de l’alcool. Soumis à l’épreuve de l’éthylomètre, le résultat a été éloquent : un taux alarmant de 1,02 milligramme par litre d’air expiré, soit l’équivalent de 2,33 grammes d’alcool par litre de sang.
Preuves à l’appui : l’œil de la vidéosurveillance
Les deux représentants de l’ordre, non contents de cette exhibition peu conventionnelle, ont décidé de déposer plainte pour outrage. Et pour étayer leur cas, rien de tel que la technologie moderne : l’exploitation des images de la vidéosurveillance a confirmé sans équivoque les faits.
Auditionné sous le régime de la garde à vue, après avoir repris ses esprits et retrouvé un semblant de lucidité, le mis en cause n’a pu que reconnaître les faits et exprimer ses regrets. Dans un élan de conscience tardif, il a tenu à présenter ses excuses aux deux policiers, comprenant peut-être un peu tard la portée de ses actes.
Une approche pédagogique
Le magistrat, informé de la situation, a opté pour une approche pédagogique. Plutôt que de passer par la voie traditionnelle d’un procès long et fastidieux, il a décidé de donner une chance à cet individu en lui proposant une alternative : une convocation en vue d’une composition pénale pour suivre un stage de citoyenneté.
Ainsi, ce qui aurait pu se conclure dans les méandres judiciaires se transforme en une opportunité d’apprentissage. Une leçon pour l’homme de 28 ans, mais aussi pour tous ceux qui pourraient être tentés par des actes similaires sous l’influence de l’alcool. Car après tout, un postérieur exposé peut bien être l’étincelle d’une réflexion sur les limites de la décence et de la responsabilité citoyenne.
Crédit photo : Pexels Darya Sannikova
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