Reyniès : les Anciens Combattants d’Indochine et des Missions Extérieures font le bilan de l’année écoulée

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Porte-drapeaux
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Ce dimanche matin, la commune de Reyniès a servi de cadre à une rencontre solennelle. Sous les rayons bienveillants du soleil, l’assemblée générale conjointe des associations des Anciens Combattants d’Indochine (ACI) et de l’Association Départementale des Anciens Combattants des Missions Extérieures (ADACME) s’est déroulée dans la salle des fêtes, présidée par Monsieur Guichard Éric. La présence honorifique de Monsieur Claude Vigouroux, maire de la commune, a marqué l’événement, même si ses obligations l’ont contraint à quitter la matinée en cours.

Cette assemblée a constitué une opportunité cruciale pour évaluer les actions passées et anticiper celles à venir. Le compte rendu moral et financier, lu et approuvé à l’unanimité, reflète la transparence et la cohésion au sein de ces associations. Malgré le deuil de sept adhérents cette année, l’ADACME a accueilli neuf nouveaux membres, dont deux sympathisants, renforçant ainsi ses rangs.

Toutefois, le président souligne les obstacles croissants dans l’obtention de subventions, malgré le soutien de la municipalité de Montauban et du département. Cette situation met en lumière les enjeux financiers auxquels sont confrontées les associations patriotiques.

Le président a remis plusieurs diplômes d’honneur et a saisi l’occasion pour évoquer un rappel historique, partageant avec nous l’histoire poignante des frères Ruellan. Originaires de Paramé, aujourd’hui intégré à Saint-Malo en Bretagne, cette fratrie a vaillamment combattu durant la Première Guerre mondiale. Parmi ses dix-huit membres, dix frères se sont engagés sur le front, et malheureusement, six d’entre eux ont sacrifié leur vie pour la France, faisant des Ruellan la fratrie française la plus touchée par les pertes pendant ce conflit.

Échos du devoir de mémoire : sensibiliser les Jeunes

Au cœur de ces associations réside le devoir de mémoire, une mission cruciale mais confrontée à l’absence notable des jeunes générations. Monsieur Guichard s’investit activement dans les écoles, présentant les anciens combattants et les porte-drapeaux, sensibilisant les jeunes à l’importance de perpétuer le souvenir de ceux qui ont sacrifié leur vie. Un tableau mettant en avant les médailles militaires, réalisé par le président lui-même, suscite l’intérêt des jeunes : « Ils en sont friands », précise Jacques, membre de l’association.

La matinée s’est conclue par une cérémonie de commémoration avec le dépôt de gerbe devant le monument aux morts. Le cortège des porte-drapeaux, dirigé par Emmanuel Bamouni, président des Porte-drapeaux du Tarn-et-Garonne, a mené la marche.

L’ADACME et l’ACI, fidèles à leurs objectifs, travaillent à maintenir le lien fraternel entre leurs membres. Dans cette optique, elles ont clôturé la matinée par un repas convivial, organisé par un traiteur, renforçant ainsi les liens entre les participants et concrétisant leurs objectifs de solidarité et de fraternité.

Au-delà des protocoles, l’invitation à ne pas oublier notre histoire résonne comme un appel à l’engagement des jeunes générations dans le devoir de mémoire et l’exploration de l’histoire qui a façonné notre patrie. Un appel à perpétuer l’héritage qui nous unit.

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EBO
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