On ne sait pas si Sébastien Tillous Bordes a écrit une lettre au Père Noël pour lui demander un match de référence, avec enfin une victoire à l’extérieur, si c’est le cas, les problèmes de la Poste ont dû l’empêcher de la recevoir, ou alors, il avait vraiment trop de boulot, décidément on ne peut plus faire confiance à personne.
TOP 3 des scores encaissés
Restons positifs ce n’est pas le plus gros score encaissé depuis le début de la saison, voilà pour le positif, mais on reste dans le TOP 3, après les 84 points à Clermont et les 71 à Bordeaux, cette défaite 61 à 16 chez les Parisiens ne laisse pas augurer de très bons présages pour la suite.
Encore une fois l’entame a été plutôt bonne, face à une équipe en proie au doute après un début de saison en demi-teinte, un premier acte plutôt brouillon entaché de fautes de part et d’autre, il aura fallu attendre la 15 ° minute pour voir les locaux scorer, une interception a permis aux verts et noirs d’entretenir le suspense grâce à un essai d’Espeut, pour la suite, c’est l’adresse aux pieds de Fortunel qui a incrémenté le score pour les sapiacains.
Tenir la distance
Dès la reprise, en l’espace d’une trentaine de minutes, les Tarn et Garonnais ont encaissé la bagatelle de 6 essais. Avec neuf essais dans la musette au coup de sifflet final il y avait de quoi repartir une nouvelle fois la tête basse. D’autant que le 3 janvier, la cuvette va recevoir Clermont, oui rappelez-vous 84 points, pourtant on se plait à croire que la différence de niveau n’est pas aussi criarde que les scores fleuves peuvent le laisser penser.
Il suffirait de presque rien
Il suffirait de presque rien, chantait Serge Reggiani, mais il devient désormais indispensable de le trouver ce presque rien, car si Tillous Bordes en a marre qu’on lui parle toujours de Perpignan, il faut bien se rendre à l’évidence que les Catalans deviennent de plus en plus pressants et que leur appétit est de plus en plus aiguisé, on commence bien à sentir le souffle chaud.
En cette période de fêtes, il est de coutume de se souhaiter une bonne année, alors c’est vraiment de tout cœur que l’on souhaite à nos guerriers une très bonne année 2026, aussi belle que les premiers mois de 2025 qui ont fait rêver et chavirer tout un peuple en vert et noir.
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