Après la trêve Européenne et ses résultats « mitigés », les sapiacains espéraient bien se refaire une santé avec la réception du leader Pau, diminué par une infirmerie XXL.
Ah si les matchs de rugby pouvaient ne durer que 40 minutes, le bonheur aurait été complet pour l’USM.
Après une première mi-temps plutôt aboutie, malgré encore quelques scories, comme un premier essai encaissé dès la troisième minute, encore une fois le démon des entames de match semblait frapper les Verts et Noirs. Ils avaient pourtant été prévenus et leur entraineur André Hough leur avait demandé de plaquer fort, dès le début. Heureusement, le buteur Palois n’était pas en réussite en début de match et laissait filer quelques points, permettant aux montalbanais de rêver à un possible exploit.
Un jeu au pied de Fortunel pour Vici permettait à l’équipe d’occuper le camp adverse et à Wilkins de franchir la ligne en force donnant l’avantage, après la transformation, aux verts et noirs. Mais encore une fois c’est par un groupé pénétrant que les Béarnais envoient le jeune international, très puissant, Maximin, seul en terre promise, mystifiant une défense médusée. Faisant jeu égal avec leur adversaire c’est sur un contre et une course folle de 80 mètres que Vici venait aplatir le ballon, juste avant qu’il ne sorte des limites du terrain. L’arbitre sifflait la mi-temps sur le score de 17 à 12 pour les locaux, et des raisons d’espérer. La bière pouvait couler dans les bodegas, le sourire était de mise.
Tenir 80 minutes
Mais on le disait, un match de rugby dure 80 minutes, et la deuxième mi-temps a été d’un autre acabit. Les vestiaires palois ont dû vibrer, car la physionomie du match a totalement basculé, face à des montalbanais aux abonnés absents. L’objectif affiché était de réussir l’entame, il va falloir désormais en afficher un autre, bien finir les matchs. Les leaders du championnat ont montré que leur place était bien méritée et on fait honneur à leur statut, face à une équipe totalement dépassée.
La cabane est tombée sur le chien, mais le chien respire encore
Montauban n’a pas réussi à marquer un seul point dans cette deuxième période catastrophique et les supporters qui envisageaient d’envoyer monsieur Trainini, l’arbitre de la rencontre, se rafraîchir dans le Tescou, lui reprochant un certain laxisme, ont vite compris qu’il n’y était pour rien et ont renoncé à lui offrir la baignade salutaire. 53 à 17 au coup de sifflet final, la cabane est encore une fois tombée sur le chien, car comme un malheur n’arrive jamais seul Perpignan, Eh oui, c’est bien de ce côté-là qu’il faut regarder, Perpignan, disions-nous, s’est imposé à domicile face à Clermont. Pourtant le chien n’est pas encore mort, et on a pu noter, ici où là, quelques bonnes choses, qui peuvent, pour les plus optimistes, permettre d’espérer.
Perpignan désormais à deux points
L’USM n’est toujours pas dernier, ça c’est pour le point positif, mais désormais les Catalans les talonnent avec juste deux points de retard, de quoi donner à Sébastien Tillous Borde et son staff quelques frayeurs et leur laisser envisager quelques nuits blanches. D’autant que la semaine prochaine il va falloir aller jouer au Racing, qui a fait jeu égal avec le stade Français, Perpignan de son côté allant à Toulon.
Une victoire, improbable, mais c’est la période des fêtes et on a le droit de rêver, face au Racing, permettrait de passer les fêtes avec le sourire, dans le cas contraire, le champagne risque d’avoir un goût de bouchon.
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