À Castelsarrasin, Tartem’Pion sort les cartes et relance la belote

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Tartem'Pion Belote Castelsarrasin_Crédit photo Tartem Pion
À Castelsarrasin, l’association Tartem’Pion élargit ses activités et réunit désormais les amateurs de belote aux côtés des jeux de société. Crédit photo Tartem'Pion
natura-baies.com

Ici, on connaît la belote comme on connaît le rugby : par cœur, et depuis longtemps. Alors quand les tables de Tartem’Pion se remplissent de meeples colorés et de dés improbables, certains n’ont pas manqué de glisser la question qui grattait depuis un moment : « Et la belote, alors ? »

Ce n’était pas la première fois que l’on glissait ce mot à l’oreille de Marc Zulian, président infatigable de l’association. « Nous sommes régulièrement sollicités par des joueurs, alors nous avons décidé de leur donner la possibilité de se réunir lors de nos sessions de jeu », explique-t-il avec un sourire.

Car si Tartem’Pion s’est fait un nom avec ses soirées jeux de société, ses tournois, ses locations de boîtes colorées et même ses escapades ludiques à Castelferrus, Mas-Grenier ou Saint-Porquier grâce au projet « Tartem’Pion en balade », voilà qu’elle ajoute une corde à son arc : fédérer une communauté de joueurs de belote.

La belote, une évidence dans le Tarn-et-Garonne

« Nous avons toujours eu dans l’idée de proposer le jeu au sens large », insiste Marc Zulian. Autrement dit, il n’était pas question de laisser les amateurs de belote traîner leurs cartes de café en café, sans point de chute. L’association ouvre donc ses tables le mardi soir et le dimanche après-midi à ceux qui aiment taper le carton.

Le clin d’œil n’est pas anodin. Dans une région où la belote se pratique parfois avec autant de ferveur qu’un derby de rugby, offrir un lieu convivial pour se retrouver, c’est presque un acte de service public. Alors, entre deux rois de cœur et un carré d’as, Tartem’Pion veut rappeler qu’ici, les cartes se jouent autant que les sourires.

Une rentrée sous le signe du jeu

Mais attention, que les stratèges du meeple se rassurent : la belote ne détrônera pas les plateaux. Les soirées du mardi et du dimanche restent fidèles à leur éclectisme ludique. Et la rentrée s’annonce particulièrement dense :

  • les 27 et 28 septembre, Tartem’Pion posera ses jeux au festival départemental Alors Jouons à Montech ;
  • le 11 octobre, cap sur la salle des fêtes de Gandalou, où une après-midi de jeux réunira, autour de l’association, le Club d’Échecs Castel-Moissac, le Bridge Club et Castel Kheops.

Une affiche qui promet autant de pions déplacés que de cartes abattues, avec cette atmosphère propre aux rendez-vous ludiques : un joyeux mélange de concentration intense et de rires collectifs.

Jouer, c’est aussi rassembler

Au fond, c’est peut-être ça la réussite de Tartem’Pion : avoir compris que le jeu, qu’il soit ancien comme la belote ou récent comme un jeu de plateau sorti la semaine dernière, reste avant tout une histoire de rencontres.

À l’heure où l’on déplore parfois le repli sur soi, l’association trace une autre voie. Ses projets ne se contentent pas d’empiler les activités : ils créent des espaces où des habitants de Castelsarrasin et d’ailleurs peuvent se retrouver, partager, discuter, parfois même s’affronter… mais toujours autour d’une règle commune.

Alors, pour ceux que l’envie de cartes démange, le rendez-vous est donné. Un mail à tartempion.castel@gmail.com, un coup de fil au 06.77.64.33.08, et vous voilà prêts à rejoindre une table. Avec Tartem’Pion, la rentrée ne se fait pas dans les cahiers, mais bien autour des jeux.

Et franchement, qui s’en plaindra ?

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Emilie BOTTIN
Rédactrice passionnée bénéficiant d’une expérience en tant que correspondante de presse pour un journal régional bi-hebdomadaire, j'ai développé un amour profond pour la narration locale. Ma mission est de diffuser une information juste, factuelle et sans distorsion. Je crois au pouvoir de la vérité pour renforcer les liens communautaires et inspirer la compréhension. J'aime rencontrer des gens et partager leurs histoires uniques. Chaque individu a une voix précieuse, et je m'efforce de la faire entendre à travers mes articles. Rejoindre le Journal du Jour me permet de continuer à servir ma communauté en offrant un accès gratuit à une information locale de qualité. J'ai hâte de contribuer à un média qui valorise l'engagement et la transparence.