Dans le petit local de l’association Montauban Festivités, ça sentait bon la poudre d’histoire et la chaleur humaine. Ce soir-là, Françoise Laurens-Fabre, présidente infatigable de l’association, avait réuni autour d’elle une joyeuse troupe : bénévoles, partenaires fidèles, Alain Penche – la cheville ouvrière qu’on ne présente plus – et bien sûr, les candidates au titre de Miss des 400 Coups. Ensemble, ils ont levé le voile sur la 34ᵉ édition de cette fête populaire qui, chaque année, redonne à Montauban des allures de cité assiégée… mais joyeuse.
Un plongeon dans l’histoire
La présidente ne s’est pas contentée de discours formels. Entourée des Miss, costumées pour l’occasion, elle a rejoué l’épopée des 400 Coups. Quatre mois de combats acharnés, un roi à bout de patience qui ordonne de tirer 400 coups de canon pour effrayer la population, et une cité qui, loin de se rendre, choisit de festoyer dans un grand éclat de rire. Une légende qui, quatre siècles plus tard, continue d’inspirer.
Les bénévoles au cœur de la fête
Cette mémoire, l’association Montauban Festivités la fait vivre année après année, avec l’énergie des bénévoles et la fidélité des partenaires. Alain Penche, discret, mais essentiel, coordonne avec une précision d’horloger les chars, les costumes et les décors qui transformeront une nouvelle fois les rues en théâtre à ciel ouvert. Et derrière chaque détail, il y a des heures de travail, des mains anonymes, mais passionnées, des partenaires fidèles qui font la force de cette fête.
Une cité en liesse
La présentation s’est conclue comme il se doit : autour d’un pot de l’amitié. Un moment simple, presque rituel, où bénévoles, élus, partenaires et amis partagent un verre, déjà plongés dans l’ambiance festive. Car c’est bien cela, les 400 Coups : une histoire de rires, de résistance et de transmission, mais surtout une fête populaire où chacun a sa place.
Alors bien sûr, le programme promet trois jours intenses : concerts, marché d’artisans, déambulation, mapping monumental sur la cathédrale… Mais derrière les costumes et les applaudissements, il y a surtout une conviction : sans ses bénévoles et ses partenaires, Montauban ne pourrait pas faire battre aussi fort le cœur de cette légende.
Rendez-vous est pris : Montauban s’apprête une nouvelle fois à vibrer, rire et festoyer au rythme de la 34ᵉ édition de la fête des 400 Coups. Quatre siècles après Louis XIII, la cité d’Ingres n’a rien perdu de sa verve.
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