
Après des semaines sous haute surveillance, la Garonne retrouve une température plus clémente.
Le thermomètre du fleuve, au niveau de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne), est repassé sous le seuil critique des 28 °C — un signal attendu comme une délivrance. Le retour de conditions météorologiques plus douces, combiné aux pluies annoncées, devrait accentuer ce rafraîchissement et redonner du volume au débit du cours d’eau.

Le réacteur n°1 retrouve toute sa puissance
Conséquence immédiate : depuis mardi 19 août, 8 h, le réacteur n°1 de la centrale a repris son rythme de croisière, injectant à nouveau toute sa puissance sur le réseau électrique national. L’épisode des « conditions climatiques exceptionnelles », imposé par RTE et synonyme de production au strict minimum, s’achève donc, tout comme la surveillance environnementale renforcée qui l’accompagnait.
Une accalmie avant l’automne
Sauf surprise météo, ce régime contraignant ne devrait pas refaire surface avant la fin de l’été. En revanche, le réacteur n°2 restera silencieux jusqu’en octobre : il poursuit sa troisième visite décennale, une opération de contrôle en profondeur programmée de longue date.
Ce retour à la normale sonne comme une parenthèse rassurante, mais rappelle aussi la fragilité des équilibres : quelques degrés de trop dans la Garonne suffisent à ralentir une machine conçue pour fournir une énergie constante. Un avertissement discret mais clair, à l’heure où les épisodes de chaleur prolongée deviennent moins exceptionnels et plus prévisibles.
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