Faire des berges du Tarn un lieu de promenade, permettre à des péniches de s’amarrer au pied du musée Ingres Bourdelle, c’est un des éléments du projet « Grand Jardin du tour de ville ».
Un chantier au fil de l’eau
Les premiers travaux viennent de commencer sur le parking des berges avec pour objectif la construction d’un ponton permettant d’amarrer les bateaux. La construction de ce ponton implique l’assèchement d’une partie de la rivière ; dans le jargon des travaux fluviaux, on parle alors de batardeau, nécessaire pour planter les pieux qui soutiendront l’ouvrage.
Mission sauvetage pour la faune aquatique
Cependant, qui dit assèchement dit risque pour la population piscicole, c’est pourquoi la Fédération de Pêche du Tarn-et-Garonne a été mandatée pour organiser une pêche préventive, permettant ainsi le sauvetage d’espèces piscicoles.
Les techniciens, munis d’une anode électrique pour étourdir les poissons et d’épuisettes, ont pu récupérer goujons, perches ou encore lamproies avant les relâcher dans le Tarn. Les espèces dites invasives, comme les écrevisses américaines ou les jolies perches soleil, ont été prélevées.
Cette opération de pêche préventive montre qu’aménager les berges ne signifie pas tourner le dos à la vie du Tarn. Les travaux avancent, mais avec l’idée de préserver autant que possible les poissons et autres espèces locales. Une façon de rappeler que la ville et la rivière doivent apprendre à cohabiter, l’une pour ses promeneurs, l’autre pour ses habitants discrets, mais essentiels.
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