Retour sur la soirée qui a marqué, il y a une semaine, le lancement officiel de la campagne législative de Pierre Henry Carbonnel dans la première circonscription de Tarn-et-Garonne.
Il y avait beaucoup de monde jeudi dernier dans la grande salle de réception du Stade de Sapiac pour le lancement officiel de la campagne électorale, pour l’élection législative partielle dans la première circonscription de Tarn-et-Garonne, de Pierre Henry Carbonnel et de sa suppléante Marie-Claude Berly.
Une salle comble pour un lancement de campagne
Beaucoup de monde, 350 d’après « la police », 500 d’après les organisateurs, toujours est-il qu’il a fallu rajouter des chaises, pour le plus grand bonheur de Pierre Terme qui a repris avec humour les bénévoles qui les installaient en leur demandant de les aligner correctement : « On n’est pas à LFI ici… »
Dès l’arrivée, à l’extérieur, Brigitte Barèges, la députée invalidée, tout sourire, attendait les participants, élus, militants, amis et sympathisants, ici un mot gentil, là une bise ou une poignée de main appuyée. Après le coup dur de l’annonce de son inéligibilité, on sentait que la combattante était de retour.
Pour faire patienter tout ce beau monde, Khalid Laabid, conseiller municipal, se multipliait derrière le bar pour offrir des rafraichissements. Enfin, Claude Vigouroux, maire de Reyniès, en parfait Monsieur Loyal, a lancé la partie institutionnelle de la soirée. Chacun a pris place pour écouter les discours, les premiers rangs étant réservés aux élus, venus en nombre, même si les « mauvaises langues » ont pu remarquer quelques absences. Parmi les personnalités marquantes présentes, Romain Lopez, maire de Moissac et Quentin Lamotte, son directeur de cabinet. Brigitte Barèges a également excusé l’absence de Marine Hamelet, députée RN, pour raison de santé.
Brigitte Barèges revient sur son inéligibilité
Et les participants n’ont pas été déçus, c’est d’abord Brigitte Barèges qui est revenu longuement sur les circonstances de son inéligibilité. Il lui est reproché d’avoir mobilisé deux employés municipaux sur un évènement sans qu’ils soient en congés. Pour régulariser, son mandataire lui a conseillé de verser 1 400 € à la mairie. Une somme modeste, mais relevée par la Cour des comptes, qui aurait pu décider de ne pas rembourser cette somme, mais a choisi de ne pas valider l’ensemble des comptes de campagne, entrainant automatiquement la saisine du Conseil Constitutionnel. Et la sanction est tombée, lourde, sévère pour la députée qui a vu son élection invalidée, assortie d’une inéligibilité d’un an, l’empêchant de se présenter à l’élection municipale de mars 2026.
Le Conseil constitutionnel, présidé par Richard Ferrand – dont la nomination avait été vivement critiquée à l’époque par Brigitte Barèges lorsqu’elle était députée – a confirmé la sanction. L’ancienne élue a également fait remarquer que son adversaire battue, Valérie Rabault, a depuis rejoint la Cour des comptes. De là à y voir un sombre complot, ourdi par ses adversaires politiques, il n’y avait qu’un pas, franchi allègrement, il est vrai que tous ceux présents dans la salle, acquis à la cause de l’ancienne élue, en étaient persuadés.
Lancement de la campagne législative de Pierre Henry Carbonnel et de l’équipe UDR/RN
Puis place au sujet du jour, le lancement de la campagne pour les législatives, Brigitte Barèges faisant l’éloge de son ancien colistier devenu candidat, un agriculteur, ancien rugbyman, qui coche toutes les cases pour faire un excellent député. Romain Lopez et Quentin Lamotte n’ont pas été en reste pour vanter les mérites de la députée sortante et de son ancien suppléant, devant un public totalement conquis.
La soirée s’est terminée enfin par la fameuse saucisse Républicaine, dont le doux fumet venait chatouiller les narines des participants depuis de longues minutes. Moment de convivialité, mais aussi d’échanges. La campagne de l’équipe UDR/RN était lancée.
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