Vendredi soir, le garage de Rosy et Didier a retrouvé des airs de salle des fêtes. Les chaises en plastique grinçaient sur le sol, les rires fusaient, et les effluves de châtaignes grillées se mêlaient au parfum du vin nouveau. Le ciel, complice pour une fois, avait accordé une trêve à la pluie : juste de quoi permettre à Didier d’allumer le feu et de surveiller la cuisson des saucisses, bras nus malgré l’humidité.
Quarante convives ont répondu présent à l’invitation de l’association Bien Vivre au Fraysse, ce petit noyau d’irréductibles qui, depuis des années, entretient la flamme de la convivialité dans le quartier. Certains sont venus avec leur plat, d’autres avec un gâteau ou une bouteille, mais tous avaient apporté la même chose : l’envie de se retrouver.
Un moment de convivialité attendu
Après l’apéritif autour des châtaignes, Éloïse, la cuisinière du groupe, servait une soupe à l’oignon fumante. On a trinqué au vin nouveau, on a plaisanté sur la météo, et, autour des tables dressées, l’ambiance a pris des airs de veillée d’autrefois.
En fin de repas, les desserts – tartes, gâteaux, petites douceurs « faites maison » – ont circulé de main en main. L’un sortait du four, l’autre du panier.






Rosy, la présidente au grand cœur
Puis, comme à chaque fois, Rosy s’est levée. Pas de micro ni de tribune : juste sa voix claire et son sourire franc. « Je remercie le maire pour son soutien et pour les subventions qui nous permettent d’organiser ces moments. Et surtout, pour le goudronnage du Fraysse bas et du Fraysse haut ! »
Dans la salle, des applaudissements, des sourires. Mais Rosy, elle, enchaîne avec sérieux : « Nous allons relancer le concours des maisons illuminées. Pas besoin de guirlandes électriques, les guirlandes solaires feront très bien l’affaire. La remise des prix aura lieu le samedi 10 janvier, avec vin chaud, saucisses et une petite surprise préparée par Éloïse. » Elle insiste : « Tous les participants seront récompensés. Chacun fait selon sa bourse et son temps disponible. »
Une flamme qui ne s’éteint pas
Entre deux remerciements, Rosy glisse une phrase qui en dit long sur l’esprit du lieu : « Tant que la santé me le permettra, on continuera d’organiser nos manifestations. Et après, quelqu’un prendra le relais. »
Dans le silence qui suit, on comprend que cette association, c’est une famille élargie, un bout de vie rurale où l’on s’entraide et où l’on rit ensemble, même quand les temps sont durs.
Et déjà, on pense à février
Avant de se quitter, Rosy a annoncé la prochaine grande date : le repas d’hiver, prévu pour le samedi 21 février 2026. Une manière de dire que, quoi qu’il arrive, la vie continue au Fraysse bas.
Le feu s’est éteint tard dans la nuit. Dans ce petit coin du Tarn-et-Garonne, le mot « convivialité » n’est pas un slogan : c’est un mode de vie.
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