1 personne est victime d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC) toutes les 4 minutes en France ! En Occitanie, l’AVC touche en moyenne 40 personnes chaque jour. Parmi elles, 20 resteront lourdement handicapées et 5 décèderont.
Hier, mercredi 29 octobre, était la Journée mondiale contre l’AVC et l’occasion pour l’ARS et ses partenaires de rappeler la nécessité de connaître les signes et l’importance d’une prise en charge rapide. Face à cette priorité de santé publique, l’ARS Occitanie s’appuie sur une filière pluriprofessionnelle organisée pour la prise en charge des AVC et sur de nombreuses actions d’information et de prévention. Nous devons tous être davantage sensibilisés aux facteurs de risque, à la reconnaissance des signes et à l’urgence d’agir vite. Ces leviers sont essentiels pour réduire le nombre d’AVC, la gravité des séquelles et la mortalité ainsi que pour accompagner les patients dans leur rétablissement.
Qu’est-ce qu’un AVC ?
L’AVC est une urgence vitale entrainant un déficit neurologique lié à des lésions cérébrales d’origine vasculaires. Il survient lorsque la circulation sanguine dans ou vers le cerveau est interrompue, soit par un vaisseau sanguin bouché (AVC ischémique : 80% des cas), soit par déchirure d’un vaisseau sanguin provoquant une hémorragie dans le cerveau (AVC hémorragique : 20% des cas). Les conséquences et séquelles de l’AVC sont dramatiques.
Il s’agit de la :
• 1ère cause de handicap acquis chez l’adulte, avec des patients qui gardent des séquelles lourdes
• 2ᵉ cause de démence
• 3ᵉ cause de mortalité en France (40 000 morts), mais la 1ère cause de mortalité chez les femmes
Pourquoi agir vite face à un AVC ?
En France, environ 140 000 personnes sont atteintes d’AVC chaque année. À chaque minute qui s’écoule, le patient victime d’un AVC perd en moyenne 1,9 million de cellules cérébrales. L’AVC n’est pas une fatalité, des traitements existent, mais ils doivent être mis en place dans des délais très courts et au sein d’unités de prise en charge spécialisées (Unités Neuro-Vasculaires). Elles permettent de réduire la mortalité de 30%, ainsi que le risque de séquelles et leur gravité.
Que faire face à un AVC ?
La capacité du patient et de son entourage à identifier les signes d’alerte est un facteur primordial. Il est donc essentiel d’apprendre à tout citoyen à :
1. (Re)Connaître les signes qui doivent alerter !
• faiblesse musculaire ou paralysie d’un côté du corps : bras et/ou jambe
• déformation de la bouche
• troubles du langage avec difficultés soudaines à parler ou impossibilité d’articuler, propos incohérents ou confus, difficultés à se faire comprendre ou à comprendre
Face à l’apparition brutale de l’un de ces signes, et même s’il disparaît après quelques minutes, il faut agir, car il peut s’agir d’un AVC.
2. Avoir un seul réflexe : appeler immédiatement le 15 parce que chaque minute compte !
Comment diminuer le risque d’un AVC ?
Une alimentation moins salée et mieux équilibrée, la lutte contre le surpoids, la pratique d’une activité physique régulière, l’arrêt du tabac et la réduction de la consommation d’alcool sont autant d’actions qui réduisent les risques d’hypertension artérielle, d’obésité, de diabète, d’hypercholestérolémie pouvant favoriser la survenue d’un AVC. Ces facteurs de risque doivent faire l’objet de dépistages précoces et de prises en charge adaptées. Pour autant, nous sommes tous concernés, car l’AVC touche de plus en plus de personnes jeunes. Les enfants sont également atteints.
Une campagne de sensibilisation autour d’un seul numéro gagnant : le 15 !
L’AVC peut être combattu plus efficacement avec une meilleure information du public. Les signes d’alerte et l’appel au 15 ne sont pas (encore) un réflexe pour la population. C’est pourquoi l’ARS et ses partenaires déploient une nouvelle campagne de sensibilisation en Occitanie. Cette campagne régionale se veut attractive et percutante. Son graphisme interpelle via le concept d’un jeu de hasard pour rappeler justement qu’il n’y a pas de hasard, ni de fatalité pour gagner face à l’AVC : il convient de diminuer les facteurs de risque, de connaître les signes et d’avoir le réflexe d’appeler le 15.
C’est le seul numéro gagnant pour la prise en charge rapide d’un AVC ! L’AVC est une urgence vitale et les signes d’alerte doivent être (re)connus, même s’ils peuvent sembler anodins ou temporaires.
Crédit photo : cookie_studio Freepik
Pour ne rien manquer de nos prochaines publications, n’hésitez pas à vous abonner à notre page Facebook.
📩 Pour recevoir les articles par E-mail Inscrivez-vous































