Depuis l’incendie survenu le 16 octobre au 38 rue Théophile-Delcassé, le quartier est sous haute surveillance. Le bâtiment privé, fragilisé par les flammes, menace de s’effondrer.
Résultat : la mairie a sorti l’artillerie lourde — arrêtés municipaux, périmètre bouclé, circulation interdite. Un dispositif strict, mais indispensable pour éviter le pire.
Un périmètre strict, pour éviter le pire
Les experts sont formels : le risque d’effondrement existe. Face à la situation, la mairie de Montauban n’a pas tergiversé. Dès les premières heures, un périmètre de sécurité a été mis en place, élargi ensuite à mesure que les constats techniques s’affinaient.
Conséquence directe : voitures et piétons bannis du secteur. Une gêne réelle, mais une décision assumée.
« Ces mesures, bien que contraignantes au quotidien, sont indispensables pour prévenir tout risque supplémentaire et garantir la protection de tous », rappelle la municipalité. En clair : la prudence d’abord, la gêne ensuite.
Des expertises en cours, des décisions à venir
Depuis le sinistre, des experts mandatés par le tribunal et les assurances passent le bâtiment au crible, ainsi que ses voisins immédiats. Objectif : évaluer l’état structurel des murs, planchers et fondations.
Leur verdict dira s’il faut consolider, déconstruire ou reconstruire. En attendant, le secteur reste sous haute surveillance. Les habitants, eux, patientent.
La Ville garde la main
Face à l’incertitude, la Ville de Montauban reste mobilisée. Si les propriétaires tardent à agir, la mairie se dit prête à se substituer à eux pour engager les travaux de sécurisation indispensables. L’objectif est clair : rouvrir la rue dans les meilleures conditions de sécurité, sans précipitation inutile. Ce volontarisme s’inscrit dans une logique simple : protéger avant tout, même si cela prend du temps. Les élus préfèrent une rue fermée qu’un accident évitable.
Compréhension et vigilance
Pour les riverains, la situation demande de la patience. Les barrières, les déviations et les panneaux de danger font désormais partie du décor. La priorité, répète-t-on à l’Hôtel de Ville, n’a pas changé depuis le 16 octobre : protéger des vies. Et si la rue Delcassé doit rester silencieuse encore quelques semaines, ce sera toujours le prix du bon sens.
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