
On le sait, dans le rugby, il y a des fondamentaux qu’il faut respecter, le premier, la mêlée. Nos « amis » Anglais disent « no scrum, no win,» je traduis pour les non-anglophones, pas de mêlée, pas de victoire, et celle de Montauban n’a pas démérité. Le deuxième de ces fameux fondamentaux, c’est la touche. Une rampe de lancement qui permet de favoriser les attaques et là force est de constater que nos verts et noirs n’ont pas été particulièrement brillants dans ce secteur de jeu avec 5 touches perdues et certaines gagnées entachées de fautes.
Un effectif Rochelais remanié, mais redoutable
Pourtant, les Rochelais avaient fait tourner leur effectif, laissant de nombreux cadres au repos, preuve supplémentaire que les sapiacains n’ont pas encore réussi à s’imposer comme adversaire redoutable, à redouter. Pas besoin d’avoir fait BAC plus 5 en entrainement d’équipe de rugby pour se dire que c’est surement le bon moment pour faire reposer certains joueurs, et en intégrer d’autres dans le collectif, c’est, à juste raison, ce qu’ont pensé les entraineurs Rochelais.
Les anciens Rochelais, maîtres du jeu
Si les montalbanais ont réussi à faire presque jeu égal dans les 20 premières minutes, en n’encaissant qu’un seul essai, alors que l’entame était jusqu’alors plutôt un de leurs points faibles, la suite a été différente et ils ont été dépassés, notamment par les vieux briscards Rochelais, Bottia 36 ans et Wesst, 33 ans, ce qui prouve que finalement il n’y a plus d’âge limite pour jouer au rugby, à haut niveau, je précise, pour ne pas me fâcher avec certains nos lecteurs qui jouent encore en division régionale, malgré un âge avancé, que je respecte au plus haut point, et qui pourraient avoir des arguments frappants pour me contredire. Continuez les gars on a besoin de vous.
Montauban subit la marée mais sauve l’honneur
Alors, on pourra dire que Montauban a pris la marée à La Rochelle, et avec cette nouvelle lune, c’était l’époque des grandes marées, puisqu’encore une fois le score final est lourd 54 à 19. À mettre à l’actif de nos guerriers, la combativité, deux essais marqués en fin de rencontre, les grincheux diront que le score étant acquis, les Rochelais, avaient un peu levé le pied. Je conseille à ses mêmes grincheux d’aller jouer ces Rochellais avec le pied levé, et de revenir me dire si c’est facile.
Objectif : rebondir face à Perpignan à Sapiac
Bon, on oublie ce match, et on se projette sur l’avenir, et l’avenir va se décliner samedi en Sang et Or à Sapiac, ça tombe bien, c’est justement l’adversaire à battre, obligatoirement. Si certains clubs (de riches) se battent pour les places en finale, les deux clubs, eux, se battent pour éviter une éventuelle relégation, même si nous n’en sommes qu’à la 7° journée, et que la saison est longue.
La Green Army prête à relever le défi
L’USM est 13 ° avec 3 points et devance Perpignan, bon dernier, qui n’a pas encore débloqué son planchot. Le chaud, bouillant, excessif parfois, public Catalan, va venir nous envahir pour porter son équipe et lui faire réaliser l’inconcevable, gagner en terre Tarn et Garonnaise. Les pauvres, ils ne connaissent pas la puissance de la Green Army, qui soyons en sûr, va leur donner une leçon de « supportariat ». Oui, j’ai inventé le terme, mais au moins, vous comprenez ce que je veux dire. Et « du coup », comme disent les jeunes, si vous avez compris, vous serez au stade samedi, pour que les « Allez, Allez Sapiac ! » galvanisent nos guerriers pour une première victoire, qui pourraient en appeler bien d’autres. Allez, on compte sur vous, nous en tout cas, on y sera.
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